!! Ce blog n'est plus mis à jour !! Nous le laissons en ligne pour les archives !!

lundi 16 mars 2015


De haut en bas, de gauche à droite : GARANCE DOR, FRANÇOISE HERMINE, JULIEN POLET, VANILLE FIAUX, SIMON LE MOULLEC, ANNE-SOPHIE STERCK, JONATHAN GENET, EMILIE QUINQUIS , YOAN CHARLES, STANISLAS NORDEY, CHANTAL REYNOSO, JULIE DUCHAUSSOY, BENJAMIN BAROU-CROSSMAN, MANUEL GARCIE-KILIAN, DAVID BOTBOL, LAURENT CAZANAVE, MARINE DE MISSOLZ, CHRISTELLE BURGER

Photo : Caroline Ablain.

mardi 20 mai 2014

The end ?



Comme vous avez peut-être pu le remarquer, ce blog n'est plus tellement actif. Il n'est plus du tout représentatif de ce que font les élèves de la promo6, ni des autres sortants... Après toutes années, il est temps pour lui de tirer sa révérence. Je le laisse en convalescence, pour qu'on puisse regarder les archives (aller regarder, y'a des trucs très croustillants...) etc. Et si vous un spectacle à annoncer, ou autre, n'hésitez-pas, je peux encore, de temps en temps, annoncer un spectacle. Mais, pour le reste, c'est fini. (Il paraît que les nouvelles promo font aussi des blogs, des Facebook, des trucs dans le genre... allez voir : http://www.facebook.com/promo8tnb )

Le samedi 31 mars 2007 ce blog naissait. Aujourd'hui, cela fait, 353 articles plus tard et quelques années aussi, 10 000 visiteurs uniques qui sont passés par là.

Merci,
Au-revoir.

Manuel GK

samedi 29 mars 2014

Le Banquet - Poutine, Copé et la Manif pour tous s’invitent au banquet de Platon

-- Article de JP-Thibaudat --


En ces temps de retour à l’ordre moral, de régressions de tout poil, de pisse-froid, de casse-couilles, en ces temps de langue de bois et d’éléments de langage, d’anathèmes et non d’argumentaires, c’est une vraie volée de bois verts, de langue belle et bandante, de tolérance amicale et de vie sexuelle sans entrave que nous offre « Le Banquet »de Platon, véritable hymne à l’amour, adapté au théâtre par la talentueuse et toujours surprenante Christine Letailleur.

Les louanges antiques de l’homosexualité



Dans « Le Banquet » de Christine Letailleur (Caroline Ablain)



Son spectacle est une honte en tout, une incitation à la débauche, à la consommation de drogues (l’abus d’alcool, l’abus de mots), osons le dire : il chante les louanges de l’homosexualité.

Bref, c’est un spectacle qu’il faudrait interdire dirait Poutine. Et dire que tout cela est fait avec de l’argent public, surenchérirait Copé, applaudi par le FN resté en embuscade. Et il paraît qu’ils vont en faire la propagande dans les écoles de la République, s’étoufferait la Manif pour tous. Et oui, tout cela est vrai. Ce spectacle tombe à pic.

Après une ouverture installant un climat de sensualité remettant les pendules à l’heure des corps, on en vient au débat, à la dispute. Un fameux plateau, beaucoup mieux qu’à la télé, rien que du beau monde. Jugez plutôt :
-Socrate (Jonathan Genet), le champion du monde hors catégorie de la tchatche en forme de questions-réponses. Tout de noir vêtu, il fait mine de jouer les maîtres pour mieux se jouer de ses admirateurs, amis et disciples ;
-Aristophane (Christian Esnay), le comique de service, le roi de la comédie (reconnaissable à son masque), l’empêcheur de tourner en rond des discours de ses amis, le pinailleur dont la moindre répartie vaut mieux que l’œuvre complète conjuguée des écrits de messieurs Bigard, Roucas, Guillonet compagnie...
-Phèdre (Philippe Cherdel) qui n’est pas une femme mais un homme qui en pincera peut-être plus tard pour son beau-fils (l’histoire ne le dit pas) mais qui pour l’heure est un fougueux bretteur. C’est lui qui va proposer le thème de la soirée : Eros, le dieu amour ;
-Agathon (Manuel Garcie-Kilian), c’est le mieux roulé de la bande, le parfait éphèbe, cheveux longs, peau soyeuse (pas encore velue) et dos voluptueux ondulant comme celui d’une femme. Ses meilleurs arguments, il les puise dans sa plastique plus que dans ses tragédies, mais c’est lui la puissance invitante à cette soirée d’ivresse philosophique, c’est lui qui rince ;
-Pausanias (Simon le Moullec), gros buveur, il a pas mal picolé la veille avec Aristophane et les autres (sauf Socrate), il est barbouillé, mais son discours va le requinquer et lui faire retrouver sa clairvoyance à travers quelques saillies bien senties. 

L’éloge d’Eros, dieu de l’amour


Rien que des hommes, donc. La fieffée joueuse de flûte, propre à troubler ces mâles organes par ses sortilèges, et que l’on a vue au prologue danser sur une table, a disparu, envoyée en coulisses par Socrate qui se rattrapera plus tard en faisant entrer en scène l’irrésistible Diotime (Julie Duchaussoy).

Enfin, « last but not least », arrivera du diable vauvert le dénommé Alcibiade (Elios Noël), amoureux fou de Socrate, jaloux comme une Italienne, ivre et ravagé de douleur comme une chanson de Jacques Brel, le plus sincère et donc le plus vulnérable de tous, heureusement qu’il a une barbe pour éponger ses larmes sinon le sol en serait inondé.

Chacun des convives va faire donc l’éloge d’Eros. C’est moins un concours d’éloquence (comme chez les avocats) qu’une force de conviction ludo-analytique qui les anime. Chacun y va de son argumentaire forcément invérifiable :
pour l’un (Phèdre), Eros est le meilleur des dieux parce que c’est le plus ancien (pas touche à la tradition) ;
pour un autre (Agathon), au contraire, c’est le plus jeune des dieux (il faut remettre en question la tradition).

On en appelle à Homère, à Zeus, à Achille qui se sacrifie par amour pour Patrocle, assure Phèdre. Pausanias met sur les tables les bourses d’Ouranos sectionnées par son fils Cronos. Réaction d’Aristophane, en pleine forme :

« Aïe, aïe, aïe ! Ouille, ouille, ouille ! »
Coucher tout de suite ? « Il faut résister »


Pausanias surenchérit en passant par la voie express Aphrodite. C’est une voie avec deux embranchements, soit la route vulgaire, soit la route céleste. A la fin, c’est toujours l’amant que l’on met dans son lit qui gagne, un « jeune garçon » en âge d’avoir quelques poils au menton. Pausanias prône l’amour à cœur ouvert (pas de cachotteries), un amoureux effronté, audacieux, prêt à aller se coucher devant la porte de l’être aimé. Mais il ne faut pas coucher tout de suite, précise le bretteur, « il faut résister ». Et, ajoute-t-il, pressentant que ses paroles seront synchrones du côté de la France de 2014 croulant sous les affaires et les affairistes :

« De même, je dis qu’il sera également honteux de se laisser conquérir par l’appât de l’argent, du prestige, des honneurs, du succès et du pouvoir politique, car rien de tout cela n’est stable et solide. »

Ainsi la soirée avance et vagabonde. Eros est à la fois un miroir, un prétexte et une poire pour la soif. Aristophane va se lancer dans une taxinomie des genres qui laisserait pantois plus d’un théoricien de la chose. Ah, avoir quatre fesses et deux sexes ! Socrate en a rêvé, assurent-ils tous en chœur. S’en suit une théorie de la moitié pas piquée des hannetons.
Soudain, Diotime et son long tulle blanc

Selon Agathon, Eros, il est tout beau, tout gentil, tout ondoyant, il débite des poèmes d’amour plein de fleurs bleues, il apporte « la concorde et la paix », c’est le gendre idéal du genre « Les Garçons et Agathon à table ! ».

Socrate la star parle en dernier. Mais il botte d’abord en touche en convoquant le souvenir du discours sur Eros que lui a tenu un jour une jeune femme, une prêtresse nommée Diotime. Et comme on est au théâtre, la voici qui entre en scène, son corps enveloppé dans un long tulle blanc. Elle raconte l’épouvantable naissance d’Eros, dit que c’est un démon et le prouve.

Et voici qu’elle disserte sur le désir d’immortalité chez les hommes, sur l’enfantement « selon l’âme » plutôt que « selon le corps » avant de finir par faire l’éloge de la contemplation.



Dans « Le Banquet » de Christine Letailleur (Caroline Ablain)


Après quoi, Socrate fait du Socrate, un discours parfait qui sera lacéré et réduit en cendres par l’arrivée inopinée d’Alcibiade. Et tout se terminera par un air triste d’harmonica et un rendez-vous d’amour.

C’était un pari que de vouloir faire un spectacle à partir du « Banquet » de Platon même si c’est un texte où la parole est reine. Pari parfaitement honoré avec une attention constamment tenue en éveil par la force de conviction des acteurs, l’aération de plusieurs intermèdes et une adaptation enlevée du texte de Platon par Christine Letailleur elle-même, d’après la traduction de Luc Brisson.

Leur travail avec des lycéens

Après son approche d’une pièce peu jouée de Wedekind (« Le Château de Wettstein », splendide spectacle qui, hélas, n’a pas tourné), de regards tournés vers l’univers de Sacher Masoch (« La Vénus à la fourrure ») ou celui de Sade (« La Philosophie dans le boudoir »), après d’autres choix tout aussi pertinents et surprenants, Christine Letailleur poursuit avec « Le Banquet ou l’éloge de l’amour » son parcours incisif loin des sentiers rebattus.

Pour finir, évoquons l’un de ces épisodes discrets qui émaillent la vie de bien des compagnies : le travail hors plateau, dans des écoles, des prisons, des établissements hospitaliers, etc. Christine Letailleur, artiste associée au Théâtre national de Bretagne, et tous les acteurs sont allés travailler pendant une semaine avec une classe de terminale scientifique et des volontaires venant des filières économique et social et littéraire dans le lycée Jean-Marie-Mennais de Retiers (Ille-et-Vilaine). Pas une heure par-ci par-là, tous les jours et tout le temps. Pendant une semaine, les cours de ces élèves ont été suspendus et ils se sont immergés dans « Le Banquet » avec la complicité de leurs profs. Une expérience qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

Ce n’est que par la suite qu’ils sont venus voir le spectacle. Assis vers le haut du théâtre, ils ont ri, souri. Nous aussi.


INFOS PRATIQUES
"Le Banquet ou l'éloge de l'amour" de Platon
Mise en scène : Christine Letailleur

Le Mans, L »Espal, les 1er et 2 avril.
Martigues, Théâtre des Salins, le 9 avril.
Lorient, CDDB, du 14 au 18 avril.

samedi 8 mars 2014

Reprise du Banquet

Mes amis, d'où que vous soyez, oyez oyez, dans 10 jours aura lieu la première de la reprise du Banquet msc. Christine Letailleur à Théâtre National de Bretagne - Rennes !


Venez ! 

Et si vous ne trouvez pas de places, demandez sur ce blog, je peux vous avoir (peut-être) des invit's ou des détaxes !



Au Théâtre National de Bretagne: du mardi 18 mars au mercredi 29 mars !

Après Rennes, on fait une petite tournée :

A L'espal scène conventionnée danse - Théâtre du Mans : le mardi 1er avril et le mercredi 2 avril !
Au Théâtre des Salins / Martigues: le mercredi 9 avril !
Au Théâtre De Lorient Cddb : lundi 14 avril au vendredi 18 !

Manuel GK

LA PLACE DU CHIEN va prochainement voir le jour à Brest, Morlaix et Paris !

LA PLACE DU CHIEN

— Jeudi 27 au samedi 29 mars 2014 à 19h30 / Maison du Théâtre, Brest

— Jeudi 3 avril à 20h30 / Théâtre du Pays de Morlaix

— Mardi 8 au vendredi 11 avril à 20h, samedi 12 avril à 19h et dimanche 13 avril à 16h / Maison des Métallos, Paris

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La place du chien (sitcom canin et postcolonial), rassemble une femme, un homme et un labrador noir. Elle est française, lui congolais. C'est une histoire d'amour à cheval entre deux cultures, une sorte de trio amoureux où chacun essaie de trouver sa place dans un quotidien bouleversé.
Comédie sociale pour trois interprètes (dont l'un quasi-muet), La place du chien croise fiction et document, parle d'amour, de sexe, d'animalité, d'oppression, de sorcellerie et de politique d'immigration...
Soutenue par une Bourse d'Aide à l'écriture de la SACD-Beaumarchais, la pièce a été achevée par l'auteure en 2009 lors d'une résidence d'écriture à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.

Après Artemisia vulgaris et À la racine (spectacles créés à Rennes lors des Festivals Mettre en scène 2008 et 2011), La place du chien est la prochaine création en salle de Marine Bachelot.

Générique

Texte et mise en scène Marine Bachelot
Interprètes Yoan Charles, Lamine Diarra, Flora Diguet
Scénographie Bénédicte Jolys
Création lumière Gweltaz Chauviré
Création son Pierre Marais
Chargée de production Gabrielle Jarrier

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Production Lumière d’août 
Coproduction Maison du Théâtre (Brest), Théâtre du Pays de Morlaix - Scène de Territoire pour le théâtre, Théâtre National de Bretagne (Rennes), Centre Culturel de Cesson-Sévigné

Soutien Beaumarchais - Sacd, Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l'aide à la production, Rencontres à l'Ouest (Spectacle Vivant en Bretagne)

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mercredi 22 janvier 2014

LES CAPRICES DE MARIANNE -COMPAGNIE 13/1OÈME EN UT avec Julie !

LA CIE 13/10è EN UT A LE PLAISIR DE VOUS INVITER
A LA REPRÉSENTATION DES CAPRICES DE MARIANNE DE MUSSET.

 MISE EN SCÈNE: FRÉDÉRIQUE MINGANT
AVEC: GWÉNAËLLE DAVID, JULIE DUCHAUSSOY, DANIEL DUPONT, BORIS DOMIER, GILLES RONSIN, SYLVAIN OTTAVY, CLÉMENT PASCAUD

L’ARCHIPEL, FOUESNANT-LES GLÉNAN
> 16 JAN. -» 17 JAN. / 20H30

THÉÂTRE DU PAYS DE MORLAIX
> 23 JAN. - 14H30 & 20H30 -» 24 JAN. 14H30

LE CARRÉ SÉVIGNÉ, CESSON-SÉVIGNÉ
> 28 JAN. / 20H30

THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE, RENNES
> 30 JAN -» 1er FÉV. / 20H

SCÈNE NATIONALE 61, ALENÇON
> 3 FEV -» 4 FEV. / 20H

SCÈNE NATIONALE 61, FLERS
> 6 FÉV. / 20H

LE CANAL - THÉÂTRE INTERCOMMUNAL, REDON
> 18 FÉV. / 20H30

OFFICE MUNICIPAL CULTUREL, LOUDÉAC
> 21 FÉV. / 14H & 20H45

LE CARRÉ - SCÈNE NATIONALE, CHÂTEAU-GONTIER
> 25 FÉV. / 20H30

CENTRE CULTUREL JACQUES DUHAMEL, VITRÉ
> 28 FÉV. / 14H15 & 20H45

LE GRAND LOGIS, BRUZ
> 3 AVR. / 20H30

CENTRE CULTUREL L’HERMINE, SARZEAU
> 8 AVR. / 14H & 19H



mardi 3 décembre 2013

— B A T T E M E N T S D ' A I L E S —

 a n s   l e   C a d r e   d e   L ' A r t   e n   P a r t a g e

L A  C O M P A G N I E  D U  T O U R N E S O L  

&  L E  F I T O R I O  T H É Â T R E 

sont heureux de vous inviter à la première étape "chantier" de


—  B A T T E M E N T S   D '  A I L E S  —



Elsa Solal ////////// Dominique Loiseau /////////// Alain Pierremont \\\\\\\\\\ Julie Duchaussoy \\\\\\\\\\\\ Vanille Fiaux
 — L E C T U R E —
0 7  D É C E M B R E  0 1 3
2 0 H 3 0
S A L L E   V A S S E
 — 1 8  r u e  C o l b e r t  -  N a n t e s 
— • —



"A partir des témoignages recueillis dans deux quartiers nantais, 
Comment se perçoivent, se vivent, les stéréotypes sexués ?
Comment se construisent et s’expriment les identités masculines et féminines ?
Quelles sont les relations et interactions entre les deux ?  
 A qui appartient un corps ?
Qui donne la mesure ?
(...)
L'art nous aide à interroger les représentations sexuées."


Texte : Elsa Solal / Mise en scène : Julie Duchaussoy & Vanille Fiaux / Avec : Denis Boyer, Yoan Charles, Julie Duchaussoy & Vanille Fiaux 
Création lumière : Thierry Mathieu / Création vidéo : Tamara Seilman / Création sonore : Jonathan Seilman

Avec le soutien de la Ville de Nantes -"Art en partage - Création partagée"  et la DRAC des Pays de la Loire 
Partenaires : Espace Simone de Beauvoir, Association Ciné Femmes, Université permanente
Images intégrées 6


Informations & réservations :
fitorio8616@gmail.com - prod.tournesol@gmail.com

jeudi 21 novembre 2013

TINY FEET - Choke My Sorrow



TINY FEET - Choke My Sorrow from Páuline Göasmát on Vimeo.
Videoclip for TINY FEET (facebook.com/tinyfeetmusic)

Directed by Pauline Goasmat
Dancers: Bruno Torres, Julien Mercier
Skaters: Martin Keller, Maxime Michel
With Jullien Manon, Marianne Goasmat, Aleksandra Yermak ; Tiny Feet

lundi 7 octobre 2013

Souvenirs de répétitions 3




Répondez, ici dans les commentaire, à cette question  : c'est une photo des répétitions de quel spectacle ? Où cela se passe-t-il d'après vous ? 

Allez, au premier qui trouve ! (fastoche !)

PS : ceux qui ont participé à ces répétitions directement n'ont pas le doit de répondre, ce serait trop facile...

Vous pouvez aussi dire qui il y a sur la photo ?

(Hé, au fait, à tous les camarades, si vous voulez participer à cette petit série, si vous avez des vieilles photos de répétitions, envoyez-les moi à manuel.garcie.kilian@gmail.com , je les publierai !)

dimanche 6 octobre 2013

Lucrèce Borgia - avec not' Jonathan Genet

texte Victor Hugo
mise en scène Lucie Berelowitsch




avec Dan Artus, Guillaume Bachelé, Antoine Ferron, Jonathan Genet, Julien Gosselin, Marina Hands, Thibault Lacroix, Nino Rocher, Boris Sirdey, Elie Triffault 


assistanat à la mise en scène et conseil dramaturgique Kevin Keiss • musique Sylvain Jacques • scénographie Kristelle Paré • conseil chorégraphique Nasser Martin Gousset • lumières Sébastien Michaud • costumes Caroline Tavernier • assistant aux costumes Pierre-Yves Loup Forest

IL RESTE ENCORE DES REPRÉSENTATIONS : 

8 et 9 février 2013 au Théâtre Jean Vilar (Suresnes)
12 au 16 février 2013 au Théâtre des 13 vents (CDN de Montpellier)
6 et 7 mai 2013 au Théâtre de l’Archipel (SN de Perpignan)
15 au 22 mai 2013 au Théâtre du Nord (CDN de Lille)
24 au 28 septembre 2013 au CDR de Tours
3 au 19 octobre 2013 au Théâtre de l’Athénée (Paris)
5 et 6 novembre 2013 au Théâtre des Deux Rives (Rouen, CDR de Haute-Normandie)
5 décembre 2013 au Préau (CDR de Vire)
11 et 12 décembre 2013 à la Comédie de Caen (CDN de Normandie)

4 au 9 février 2014 au Théâtre National de Nice (CDN Nice Côte d’Azur)

“Actions horribles”, “choses ténébreuses faites par des hommes ténébreux”, mystères, conjurations, et poisons à tous les repas… De Venise à Ferrare, les cours bruissent de secrets et, à l’ombre de noirs complots, éclate un sang vermeil. Bien sûr, l’action se déroule dans l’Italie du xvie siècle et il serait tentant de ne voir ici qu’une fantaisie historique ou un exercice de pittoresque. Mais, à bien y réfléchir, sommes-nous aujourd’hui si loin des Borgia et de leur temps ? L’ambition, la traîtrise, l’appétit de vengeance et le goût du pouvoir auraient-ils tellement changé ? Encore transi du destin du Roi s’amuse – la pièce n’aura tenu l’affiche qu’un seul soir –, Victor Hugo écrit en quatorze jours cette flamboyante Lucrèce, qui, sans refuser ni les outrances du grand guignol ni les sommets du mélodrame, demeure la tragédie d’un impossible aveu. Hugo – il n’a alors que 31 ans – se plaît, joie des paradoxes, à y composer le portrait d’une criminelle absolue qui est aussi l’image du plus pur dévouement. “Si Lucrèce est monstrueuse, peut-être est-ce avant tout un effet de la monstruosité de ces hommes autour d’elle, de ses frères et de son père le pape. Lorsqu’elle aspire à une rédemption possible, elle est rattrapée par son nom, son histoire, par ce qu’elle représente dans la société”, observe Lucie Berelowitsch. C’est à Marina Hands que la metteure en scène, formée au Gitis de Moscou, a choisi de confier ce rôle de toutes les démesures, jouet des fatalités autant que femme fatale.


 



- Le Nouvel Observateur
"Vous verrez une femme fougueuse grandie sur le lit des crimes, mais qui a conservé une lumière. Marina Hands passe avec un instinct sidérant du cri de rage à la tendresse furtive. Elle ne dit pas du Victor Hugo. Il coule en elle, comme le sang." Odile Quirot

- La Terrasse
"Lucie Berelowitsch coordonne les talents des artistes qu'elle a réunis autour de ce drame de l'amour incestueux et de la culpabilité fatale pour créer une Lucrèce Borgia à la fois baroque et moderne. [...] Lucie Berelowitsch aborde le foisonnement du drame romantique." C. Robert

- Scène Web
Marina Hands est très à l’aise dans ce rôle complexe et contrasté. Lucrèce est tiraillée entre sa soif sanguinaire et son envie de s’amender de ses comportements. Lucie Berelowitsch a conçu un spectacle décapant, presque rock n’roll, avec une présence importante de la musique. Stéphane CAPRON

jeudi 3 octobre 2013

H6M2




Ecriture et mise en scène collectives
Avec Damien Avice, Bruno Bayeux, Flora Diguet, Manon Thorel
Sous l’œil de
 Thomas Jolly et de William Shakespeare
Avec la collaboration de
 Alexandre Dain
Durée : 45 min

H6m² - Henry VI joué dans un espace 6 m² ! - est un spectacle court et vif, créé en écho au grand spectacle Henry VIde William Shakespeare. De forme légère, il renoue joyeusement avec le théâtre de tréteaux. Un théâtre de foire, farcesque et jubilatoire qui trouve sa force dans le plaisir du jeu et la relation directe avec le public, entre Les Robins des Bois et les Monthy Python !

Pour patienter, voici H6m2² en quarante-cinq minutes sur six mètres carrés. La Piccola Familia met au défi l’œuvre de Shakespeare dans un condensé sans décor, sans lumière, avec quelques accessoires et quatre acteurs pour résumer cette grande saga. Une sorte de teaser, de pastille shakespearienne qui colle à notre époque où tout est accéléré. Un spectacle drôle, vif, qui vit quelque part entre Les Robins des Bois et les Monthy Python.


H6m2, la tournée dans les villes où Henry VI succèdera cette saison
Tout Henry VI en 45 minutes et sur 6 m2 ! 

Retrouvez cet Henry VI de poche dans des lieux atypiques : Marchés, Parcs, Châteaux, Cours de récré, Salles de fêtes, Places publiques, Bibliothèques, dans ton salon ? ...

mardi 8 octobre 2013 - 12h45 / B.U Rennes II Villejean - Rennes
mercredi 9 Octobre - 12h30 / R.U Astrolabe Rennes I Beaulieu - Rennes
jeudi 10 octobre 2013 - 12h30 / Parc Fac d'Éco Rennes I Place Hoche - Rennes
vendredi 11 octobre 2013 - 13h / Parvis des Champs Libres - Rennes
samedi 12 octobre 2013 11h / Marché du Blosne, Place de Zagreb - Rennes
samedi 12 octobre 2013 16h / Prison des Femmes - Rennes
dimanche 13 octobre 2013 15h15 / Centre Social EPI La Morinais - Rennes métropole (st Jacques)
mardi 15 octobre 2013 15h / Centre Hospitalier G.Régnier - Rennes
22 novembre 2013 13h / Lycée St Exupéry - Lyon
22 novembre 2013 18h30 / Bibliothèque de la Part Dieu - Lyon
3 au 6 février 2013 - 19h30 / Château d'Angers
27 mai au 1er juin 2013 (relâche le 29) / Le Trident - Scène Nationale de Cherbourg Festival "Toi Cour Moi Jardin"
10 et 12 juin 2013 / Scène Nationale d'Evreux-Louviers



vendredi 20 septembre 2013

La promo 8 a un message à faire passer !

Si vous voulez les contactez, demandez-moi : manuel.garcie.kilian@gmail.com

Salut les prédécesseurs !
Ici Laure et Gaëtan de la promo 8, on a b'soin d'un coup de main réseau ! Si vous pouviez faire tourner cette info, ce serait méga cool :




Les Amants Effrontés - La recette en image from Sophie Goudjil on Vimeo.
Voici le teaser du prochain court-metrage que nous allons tourner fin octobre : "Les amants effrontés"

Il s'agit d'un projet "familial", écrit à six mains: 

Sophie Goudjil, à la réalisation, (avec qui Laure déjà tourné "Lune Rousse", avec la même équipe technique)
et nous deux donc, fellow partners de promo8 et qui allons jouer dans le film...
sur un sujet non moins familial puisqu'à l'heure de la gueule de bois post "manifs pour tous", de la crise des notions de couple et de famille, des interrogations identitaires sur les hommes et les femmes sur lesquelles nous restons toujours cois, de l'expression "plan cul" qui entre dans le Larousse et aussi plus pragmatiquement des grandes angoisses sur l'avenir proche et un peu plus lointain, nous avons voulu aborder ces problématiques de façon décalée (et stylisée à l'image): deux amants (ou "plan cul" donc) très contents de l'être et de le rester, face au test de grossesse fatidique.


Toutes les infos sur le projet et l'équipe sont sur le site http://fr.ulule.com/les-amants-effrontes/

Le projet est financé par Crowdfunding, c'est-à-dire financement participatif (utilisé aussi en production musicale), qui s'adresse directement aux spectateurs plutôt qu'aux boîtes de prod', chacun pouvant miser ce qu'il veut ou ne rien miser du tout, via un site, Ulule.

Ce mode de financement nous permet d'être indépendant quant au sujet et au mode de traitement, et d'impliquer les spectateurs directement dans le projet et dans sa qualité. C'est un peu le mode de financement 2.0 en temps de crise.

Nous sommes actuellement en phase de financement et c'est là que vous pouvez nous aider:

Soit simplement en communiquant autour du projet:
- par mail en donnant les liens suivants :

Présentation du projet sur le site d'Ulule : http://fr.ulule.com/les-amants-effrontes/
Page Facebook du projet :https://www.facebook.com/LesAmantsEffrontes
Compte Twitter du projet: https://twitter.com/AmantsEffrontes

- dans la vraie vie en oubliant pas de donner le nom du site
- Sur les réseaux sociaux (facebook et twitter) en partageant, commentant et aimant nos contenus.

Soit bien sûr en participant financièrement si ça vous dit

- directement sur le site d'Ulule : http://fr.ulule.com/les-amants-effrontes/ En créant un compte sur le site (easy et sûr)
- par chèque à l'ordre de Fantaisine à envoyer à Sophie Goudjil au 30 rue du Général de Gaulle 95880 Enghien-les-bains. (Ce moyen de payement nécessite une validation d'Ulule, il faut donc être plus rapide).


Bien sûr nous sommes votre disposition pour toutes questions sur le projet, et sur ce mode financement.
Merci d'avance et à très bientôt !

Laure et Gaëtan

samedi 14 septembre 2013

C'est la rentrée des théâtres ! Année 2013 !

Bonjour tout le monde,

Comme me le faisait remarquer un ami, il trouvait que le blog n'avait pas été mis à jour depuis bien trop longtemps. Cet ami avait raison. J'ai essayé de me justifier en disant qu'il ne se passe rien l'été, mais c'était faux et maladroit. La véritable raison, c'est que je n'ai pas été sérieux !!! Alors, pour me rattraper, et pour montrer que ce blog n'est pas mort, malgré son âge, voici une espèce de petit sommaire de ce qui va se passer pour nous, anciens élèves de la promo 6, cette saison. Cette liste sera développée, ici, sur ce magnifique blog, le long de l'année, les spectacles se créant, allant, tournant, voyageant. Si j'oublie des trucs (c'est sûr) dites-le moi, je le rajouterai. D'ailleurs, faut dire que c'est toujours moi qui cherche les infos, et que presque personne ne me les envois directement. Alors, ne vous plaignez pas des oublis ou des "maladroitesse" ! Voilà ! Alors ? Que nous réserve le meilleur du théâtre Français cette saison ? Ça !

Manuel




Britannicus
de Jean Racine
mise en scène Xavier Marchand



"Si je devais un jour monter une oeuvre classique, c’est sur Racine que je me pencherais. Cette réflexion que je me suis fait au fil des années, après avoir monté tant de textes non dramatiques, se concrétise aujourd’hui et me pousse à me confronter à la force de cette écriture dramaturgique imparable." Xavier Marchand. 

Avec : Manon Allouch, Joseph Bourillon, Marine De Missolz, Quentin Ellias, Albert Jaton, Anne Le Guernec, Pascal Omhovère





Les Particules élémentaires
Adaptation de Julien Gosselin
d'après Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq
mise en scène Julien Gosselin


Après le succès d'Avignon, une grosse tournée en préparation parait-il ! 



Avec : Guillaume Bachelé, Marine De Missolz, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Alexandre Lecroc, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier

Plus d'Infos ici.





PROJET 500
Teaser de la nouvelle création en gestation de la compagnie KE KOSA !

La troisième création de la Compagnie Ke Kosa naît du désir d'entrelacer divers langages (la danse contemporaine, le théâtre et le cinéma) et de confronter le corps dansant à un objet scénographique à la fois symbolique et porteur de contraintes créatives : une FIAT 500 de 1972.

Embarquez pour le VOL 500, trajet franco-italien et voyage poétique aux frontières des genres et des époques...
1 Danseuse,
1 comédien,
1 petite voiture italienne.
Un pas de trois tout à fait inattendu !

Interprétation : Simon Le Moullec, Giulia Arduca.
Chorégraphie et mise en scène : Giulia Arduca avec la collaboration de la compagnie.
Diffusion : Ulrich Brunet / REZOrue.

Plus d'infos ici.






LES CAPRICES DE MARIANNE
d'Alfred de Musset
mise en scène Frédérique Mingant

Pour la metteure en scène Frédérique Mingant, « Les Caprices de Marianne permet de se plonger dans l’architecture mouvante des sentiments humains : celle qui croyait être fidèle se met à rêver d’un amour plus entier, l’épicurien se prend à penser en idéaliste, le juge en assassin. Cette pièce décrit avec une précision d’orfèvre nos séismes intimes. Elle met à jour la fragilité de ce que nous appelons : identité, maîtrise, conviction, pour nous placer en face de cette terrible et magnifique incertitude qu’est la rencontre de l’autre ».

Avec : Gwenaëlle David, Julie Duchaussoy, Daniel Dupont, Sylvain Ottavy, Clément Pascaud, Boris Pomier, Gilles Ronsin.

Assistant : Clément Pascaud.

En savoir sur les dates ici !




le retour du Le Banquet, ou l’éloge de l’amour
Adaptation de Christine Letailleur
d'après Συμπόσιον (Le Banquet) de  Platon
mise en scène Christine Letailleur



« Vois comme je me suis fait beau pour toi, Agathon, car je désire être beau pour aller chez un beau garçon ! » dit Socrate.


Pour le plaisir : un petit reportage fait lors de la création l'année dernière.


Avec : Philippe Cherdel, Julie Duchaussoy, Christian Esnay, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Simon Le Moullec, Elios Noël






Spirales
mis en scène par Eric de Dadelsen

Eric de Dadelsen a choisi d'adapter le roman d'Anne Provoost (Vallen) pour traiter d'un sujet toujours d'actualité : la tolérance. Il propose ici un spectacle de théâtre qui mêle également la danse avec la participation du chorégraphe Loïc Touzé.




C'est l'histoire d'un adolescent de 16 ans qui s'ennuie en vacances avec sa mère, et qui se trouve aux prises à des inclinaisons contraires. Approché par de jeunes militants d'extrême droite et découvrant les valeurs du repli et de la xénophobie, il rêve aussi de connaître davantage cette jeune fille qui danse et dont les aspirations sont placées sous le signe de l'ouverture sur d'autres cultures.



Chorégraphie : Loïc Touzé
D'après le roman Vallen d'Anne provoost
avec Laurent Cazanave, Thomas Pasquelin, Frédéric Pichon, Lina Schlageter

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LA PLACE DU CHIEN
TEXTE ET MISE EN SCÈNE MARINE BACHELOT




EXTRAIT / LA PLACE DU CHIEN

"Silvain pince les cordes de son djeli ngoni et chantonne un air un peu nostalgique. Le chien vient à côté de lui, comme touché par la musique, l’air triste. Il se met à gémir de façon d’abord étrange, puis visiblement parodique, avec des waf, des wof, des wouf wouf, qui singent des pleurs humains et ont pour effet de recouvrir la musique de l’instrument. Silvain finit par cesser de jouer. Le chien éclate de rire, lui prend son instrument, et va déclencher une chanson sur la chaîne hi-fi. Quelque chose de beaucoup plus rythmé. C’est la Negro Rumba de Nobad et ses Nobadiens (1932). Sherkan, passant de postures canines à des attitudes humaines de façon parfaitement imprévisible, invite Silvain à danser avec lui. Silvain est liquéfié sur place. Puis devant l’insistance de la parade du chien, il finit par accepter de venir danser avec lui. C’est le chien qui mène la danse. Il peut souligner de waf waf certains moments et paroles de cette chanson coloniale, où le chansonnier raconte les amours impossibles d’un Noir qui invite à danser une Blanche.

Pendant la chanson Sherkan va aussi écrire, dans le désordre, des mots sur le miroir de la salle de bain. A la fin on lit les phrases :

Je suis le waf waf habité
Tu es le négro spirituel"

TEXTE ET MISE EN SCÈNE MARINE BACHELOT

INTERPRÈTES YOAN CHARLES, LAMINE DIARRA, FLORA DIGUET

Plus d'infos ici ! 




TINY FEET 
First album : mix begins !
Emilie Quinquis



Même si ce n'est pas du théâtre, voici des nouvelles de Tiny Feet ! Elle prépare son premier album, alors soyez prêts ! On vous dira dés que c'est dispo ! 
Plus d'infos ici.




le Nimis Groupe

Nous avons entendus dire que les Belges et les Français on présenté une maquette de leur spectacle. Nous vous tiendrons au courant de cette aventure folle, pour sûr !



Si vous ne savez pas qui sont ces jeunes, voici un descriptif du Nimis Groupe :

Nous sommes un jeune collectif d'acteurs issu d'un échange européen (PROSPERO) entre l'Ecole d'Acteurs de Liège et l'Ecole du Théâtre National de Bretagne : le Nimis Groupe. 
Cette rencontre bien que riche, a fait naitre en nous une réflexion peu à peu conscientisée, intrinsèquement liée aux contingences de notre rencontre: 

«Qu’est-ce qui nous définit citoyens européen, qu’est-ce qui nous rassemble sous cette 
appellation «Europe»? 
Quelles sont les raisons de la mise en commun de nos territoires, de la suppression plus ou 
moins réelle des frontières? 
Pourquoi les frontières s’ouvrent-elles ici et se ferment-elles ailleurs? Pourquoi appartenons nous à une communauté et refusons nous cette possibilité à d’autres? Quels sont nos privilèges? 
Existent-ils seulement parce que nous les refusons à d’autres? 
Qui sont ces autres? 
Quelles relations nous autorisons-nous à ces autres? 
Comment cela s’exprime-t-il dans des textes officiels? 
Quel est l’écart entre ma représentation de l’autre et celle que la loi produit? 
Comment s’expriment nos droits? 
Comment la constitution de la communauté Europe agit réellement sur les droits 
fondamentaux humains?…» 




Le Nimis Groupe est né de ce questionnement. Un collectif d’acteurs qui veut interroger les 
frontières, les politiques et les mobilités européennes. Mais à rebours du programme 
européen dont nous avions bénéficié à l'époque: en partant à la rencontre des personnes. 
Ainsi, en tant que jeune collectif d'acteurs, nous voulons nous constituer en tant que hôtes 
d'une parole, des témoignages, des récits de vie, de ces personnes, résidents dans des centres 
à travers l'Europe, en attente de papiers, en attente de libération ou en attente d'expulsion du 
territoire.

Le Nimis Groupe : David Botbol, Romain David, Jérôme de Falloise, Yaël Steinmann, Anne Sophie Sterck, Sarah Testa, Anja Tillberg.

Plus d'infos ici ! 

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Voilà ! J'ai du en oublier, faites-moi parvenir les oublis ! Sinon, de toute façon, on en reparlera de tout ça, au moment voulu ! D'ici-là, venez nous voir au théâtre ! Il paraît que bientôt, pleins d'autres projets vont naître, dans le Nord, dans le Sud, à Paris et ailleurs ! (Je n'ai parlé que des gens de la promo6 ! Les autres, vous n'avez qu'à vous manifester, parce-que je sais que y'a beaucoup de choses très intéressantes qui se font aussi avec les gens de la promo7 ! Par exemple, du côté de Bernad Sobel, Lumière d'Août, Stanislas Nordey etc. et même les plus vieux des promos précédentes ;)

Continuez à nous suivre sur Facebook, Twitter, et ici-même ! 

vendredi 9 août 2013

Mise en scène de Benjamin Barou-Crossman.

Jeu et théorie du duende 
Texte paru aux éditions Gallimard, La Pléiade

Du 26 novembre au 21 décembre 2013
Du mardi au samedi à 19h30

Avant-première le 12 novembre à 18h
Salle Vicky Messica / Les déchargeurs
Durée : 1h


Genre : théâtre
Texte : Federico García Lorca
Traduction : André Belamich
Adaptation & mise en scène : Benjamin Barou-Crossman
Avec : Mireille Perrier et un danseur-chanteur gitan


La flamme du duende ne s’explique pas, elle se ressent surtout.

Le gitan est ce qu'il y a de plus élevé, de plus profond, de plus aristocratique dans mon pays, de plus représentatif de sa manière et ce qui conserve la braise, le sang et l'alphabet de la vérité andalouse et universelle.
Mais le duende…Où est le duende ? A travers l’arche vide souffle un vent spirituel qui balaie avec insistance les têtes des morts, en quête de nouveaux paysages et d’accents inouïs ; un vent qui fleure la salive d’enfant, l’herbe broyé et le voile de Méduse, et qui annonce le perpétuel baptême des choses fraichement créées .

Jeu et théorie du duende
Federico García Lorca

Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse. Nietzsche

Jeu et théorie du duende est une ode à la nature, à la chair, aux forces cosmiques, à l’intériorité, au flamenco, à la mort comme spectacle, à l’Espagne. C’est aussi un hymne au mode de vie gitan qui n’a jamais perdu contact avec la terre, la création.

mercredi 17 juillet 2013

Living sur France Culture.



Living! 
Soirée spéciale en direct présentée par Joëlle Gayot avec Stanislas Nordey
Version radiophonique du spectacle de Stanislas Nordey créé au TNB à Rennes en 2012

Textes extraits de La vie du théâtre et Théandrique de Julian Beck, traduction Fanette Vander, Les chants de la révolution de Julian Beck

traduction Pierre Joris, Entretiens de Beck, Malina et Lebel
traduction Jean-Jacques Lebel

Avec Sarah Amrous, Nathan Bernat, Romain Brosseau, Duncan Evennou, Simon Gauchet, Ambre Kahan, Marina Keltchewsky, Yann Lefeivre, Anais Muller, Thomas Pasquelin, Karine Piveteau, François-Xavier Phan, Tristan Rothhut, Marie Thomas

Collaboratrice artistique Claire-Ingrid Cottanceau
Réalisation Marguerite Gateau

 «L’idée de ce spectacle est née d’une part de ma fréquentation assidue des textes de Julian Beck et de Judith Malina, découverts il y a maintenant une vingtaine d’années à ma sortie du Conservatoire, et d’autre part du plaisir de leur confrontation avec une équipe de très jeunes comédiens qui sortent eux-mêmes de l’école du TNB et qui vont construire le théâtre de demain. La première phase du travail eut lieu l’été 2012 en Avignon pendant le festival : il était important de commencer le travail au plateau là où s’est nouée une partie de l’histoire du Living Théâtre avec sa perception en France, je veux parler de l’affaire Vilar- Beck qui cristallisa quelque chose d’un tournant d’une histoire du théâtre contemporain en 1968 (le départ du Festival de la troupe qui devait y jouer Antigone et Paradise now). »

Stanislas Nordey

En bonus

Thomas Pasquelin est un ancien élève de la promotion 2012 du Théâtre National de Bretagne. C’était la dernière année avec Stanislas Nordey en directeur pédagogique et Living ! était le spectacle de sortie de la promotion. Thomas Pasquelin retrace l’élaboration du projet :
 

dimanche 14 juillet 2013

Ce soir 20H30 sur France culture ! Living ! en live....

Soirée spéciale «Living ! » http://bit.ly/1buwWGH

France Culture propose toute une soirée autour du Living Theatre avec une version radiophonique du spectacle de Stanislas Nordey. Une pièce proposée en direct et en public dans la cour du musée Calvet, dimanche 14 juillet à 20h30.

(c'est avec la promo 7 :)

dimanche 30 juin 2013

Avignon se prépare on dirait...

Stanislas Nordey - Claire-Ingrid Cottanceau.

 et l'équipe...

Et Laurent Sauvage évidemment  !

Merci à Yassine Harrada pour ses photos et son compte Instagram.