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lundi 19 octobre 2009

Anatomies 2010 / Comment Toucher /


spectacle Anatomies 2010 - Comment toucher ? création 2010

écrit et mis en scène par Roland Fichet.

production : Théâtre de Folle Pensée, Saint-Brieuc //
en coproduction avec : Théâtre National de Bretagne, Rennes.


Le labyrinthe du désir

Dans le labyrinthe du désir, où il se déploie, le spectacle trame des histoires de corps, joue avec l’étrangeté des chairs, des couleurs, des origines. Roland Fichet explore ce qui touche, ce qui nous touche, comment les corps s’effleurent ou s’évitent. La pièce traque ce qui frémit dans le rapport entre les corps. Et ce qui surgit à l’intérieur du corps. La dernière partie ouvre sur ce peuple qui nous habite et qui parle en nous. Certains donnent à ce peuple le nom d’ancêtres, d’autres le nomment famille. Ce troisième volet d’un triptyque intitulé Anatomies est nourri des émotions et des rires des publics d’Afrique.

Quatre questions à l'auteur metteur en scène
du spectacle Anatomies 2010 - Comment toucher ?

Quelles sont les racines de ce spectacle ?

Tout a commencé à Brazzaville. Parler de la guerre pour les acteurs et danseurs avec lesquels je travaillais ne posait aucun problème mais laisser surgir de l’intime c’était une autre affaire ! Nous nous sommes concentrés sur le rapport entre les corps, sur ce qui passe et se passe entre les corps. J’ai écrit des scènes dont la charge explosive était allumée par une de ces deux injonctions : TOUCHE MOI ou NE ME TOUCHE PAS. J’ai été aspiré (et inspiré) par la force dramatique de ces mots. C’est ainsi que la pièce a pris forme, je l’ai appelée Anatomies 2008. Je me suis vite aperçu que son moteur était et est toujours autant le désir que le toucher.

Est-ce que la tournée d’Anatomies 2009 dans 10 pays d’Afrique a changé le spectacle ?

Quand on revient de ces pays, au fond si secrets, on n’est plus le même, et la question Comment toucher ? aussi a changé, elle n’a plus le même sens. Les noms de ces pays quand je les prononce m’intriguent encore plus qu’avant. Quel mystère ils portent ! Congo, Guinée-Équatoriale, Gabon, Togo, Centrafrique, Bénin, Burkina Faso, Niger, Sénégal, Mali. J’essaie de faire passer un peu de ce mystère dans Anatomies 2010.

Le troisième volet de ces Anatomies, celui que vous allez créer au Théâtre National de Bretagne en janvier 2010 se nourrit-il de cette traversée africaine ?

Anatomies 2010 se nourrit de cette traversée et de quelques autres qui ne sont pas du tout africaines. Je creuse tout simplement mon sujet et la forme que j’ai choisie. Une forme rythmée et ouverte. Comique aussi. Comment toucher ? La question est vertigineuse, quand on y pense. On peut l’explorer sur le versant de la comédie, mais aussi sur le versant de la cruauté. L’endroit où se rencontrent la comédie et la cruauté ordinaire des rapports entre les personnes m’intéresse beaucoup.

Quelle est la trame de la pièce ?

La pièce part d’emblée du corps intime, passe par le corps pris dans le jeu du désir et du rapport avec l’autre et ouvre dans la dernière partie sur les voix qui parlent en nous, les voix des ancêtres, les voix de la famille, tout ce peuple qui nous habite. Au bord du Niger, un africain m’a dit que ce n’est pas moi qui ai écrit cette dernière partie, mais un de ses ancêtres.

Générique

texte et mise en scène
Roland Fichet

assistant mise en scène
Damien Gabriac

artiste chorégraphique
Katja Fleig

artistes dramatiques
Marie-Laure Crochant
Laurent Cazanave
Damien Gabriac / Yoan Charles
Manuel Garcie-Kilian
Nina Nkundwa
Chantal Reynoso
Anne-Sophie Sterck

lumière, régie générale
Maurice Srocynski

scénographie
Ronan Ménard

et les équipes techniques des lieux de création et d'accueil.

production
Théâtre de Folle Pensée, compagnie conventionnée, Saint Brieuc

en coproduction avec
Théâtre National de Bretagne, Rennes

Le Théâtre de Folle Pensée est subventionné par le Ministère de la Culture - DRAC Bretagne, la Ville de Saint-Brieuc, le Conseil Général des Côtes d’Armor, le Conseil Régional de Bretagne.

Calendrier
_disponible en tournée

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23 et 24 mars 2010 — [15]
Théâtre du Pays de Morlaix, Morlaix (29)
1 représentation
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5, 6, 11, 12, 13, 18, 19, 20 mars 2010 — [13]
Théâtre de l'Est parisien, Paris
8 représentations

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5, 6, 7, 8, 9 janvier 2010 — [5]
Théâtre National de Bretagne, Rennes (35)
création / 5 représentations
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24 novembre 2009 au 4 janvier 2010
répétitions

Et hommes et pas / Jonathan Genet / Kirch


Théâtre
Et hommes et pas

D’après le roman Uomini e no de Elio Vittorini, mise en scène de Pascal Kirsch

Et hommes et pas est une fable, avec sa magie simple. Un homme lutte contre soi-même pour réduire sa part d'inhumanité. Car les hommes font à l'homme ce qui nous fait dire d'eux qu'ils n'en sont plus.
C'est l'hiver 44, à Milan. Vingt ans de fascisme ont corrompu l'homme dans sa moelle et jusqu'à la réalité immédiate : ce qu'il mange, boit, l'air qu'il respire, dans son amour même. Et cela commence par les actes les plus insignes, qui tolèrent, acceptent et même imposent le fascisme. Dans ce monde défait, comment lutter et ne pas désespérer ? Parmi les civils, les partisans, les morts, contre les nazis et leurs chiens, et les miliciens fascistes, c'est toujours cette question.
La langue de Vittorini est cet effort intense, d'une humanité lumineuse, contre la « désespérance ». Sicilien et fils de cheminot, il nous parle de plain-pied, d'homme à homme, avec la grâce de l'enfant qu'il a gardé en lui et qui auréole de magie toute son écriture.
Il y a, dans les plus délicats rapports entre les hommes, une continuelle pratique de fascisme, où celui qui impose croit seulement aimer et celui qui subit croit, en subissant, faire tout juste le minimum, pour ne pas offenser.
Et hommes et pas (extrait)


Mise en scène : Pascal Kirsch
Adaptation, conception : Bénédicte Le Lamer et Pascal Kirsch
Traduction : Michel Arnaud
Composition et diffusion sonore : Florent Manneveau
Dispositif scénique : Maryse Gautier, Pascal Kirsch, Bénédicte Le Lamer
Lumière : Maryse Gautier
Costumes et poupées : Isabelle Deffin
Production, diffusion : Daniel Migairou
Avec Guillaume Allardi, Julien Bouquet, Jonathan Genet, Vincent Guédon, Pascal Kirsch, Dalila Khatir, Bénédicte Le Lamer, Loïc Le Roux et les musiciens Francesco Rosa et Florent Manneveau

Coproduction : pEqUOd ; Comédie de Béthune – centre dramatique national ; Théâtre d'Arras ; Arcadi
Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire.

Intervention d'Arcadi : coproduction

23 janvier > 6 février 2010 / L'Échangeur - Compagnie Public Chéri
Représentations à 20h30, sauf les dimanches, à 17 heures. Relâche les 24 janvier et 2 février.
59, avenue du Général de Gaulle - 93170 Bagnolet - Location : 01 43 62 71 20

samedi 10 octobre 2009

399 secondes à mettre en scène et à Paris.

C'est idiot de commencer avec le spectacle dans lequel nous jouons tous, mais enfin, avais-je le choix ?

399 SECONDES

MISE EN SCÈNE STANISLAS NORDEY
Stanislas Nordey est artiste associé au Théâtre National de Bretagne, Rennes.

Prolifique et talentueux auteur – entre autres de Bouli Miro accueilli au TNB en 2007 – Fabrice Melquiot a écrit ce récit que Stanislas Nordey propose aux jeunes comédiens de la 6e promotion de l’École du TNB. L’intrigue de 399 secondes débute sur le pont d’un cargo en partance vers l’Orient et se termine dans les rues de Shanghai pendant une éclipse de soleil qui dure le nombre de secondes indiquées dans le titre.


« Le récit de Melquiot emprunte goulûment à la mythologie, et notamment au mythe
d’Orphée ; les personnages se nomment Pandora des Glaces, Faéton ou Danaé de Gravida mais il s’inspire aussi de l’actualité, par exemple le vol du tableau Le cri de Edvard Munch…
Il s’agit d’une sorte d’Odyssée ; les lieux sont d’abord multiples (un squat à Berlin, un musée à Oslo, des aéroports…) puis les personnages convergent pour le dénouement ».

Le récit oscille entre le monde des morts et celui des vivants, exprime la difficulté – pour de tout jeunes adultes tiraillés – à faire face à leur destin. «399 secondes témoigne d’une grande liberté de narration. C’est une réflexion sur le désarroi de la jeunesse aujourd’hui et le sens à donner à l’existence.

Quatre jeunes gens sur un cargo en route pour Shanghai où ils ont décidé de se donner la mort pendant une éclipse totale du soleil. Au même moment, pour un simple vélo, une jeune femme en poignarde une autre dans les rues de Berlin. Dans le monde des morts, deux jeunes défunts trouvent l’amour. A Oslo, deux frères tentent de voler le Cri de Munch pour l’offrir à leur jeune soeur muette… Pièce chorale, polyphonique, poème inspiré sur une jeunesse entre choix radicaux et dérive, 399 secondes est un hymne au désir et à la vie.

DE FABRICE MELQUIOT
COLLABORATION ARTISTIQUE Claire-Ingrid Cottanceau
LUMIÈRE Philippe Berthomé
(FIFI...)
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Garance Dor

AVEC Benjamin Barou-Crossman, David Botbol, Christelle Burger, Laurent Cazanave, Yoan Charles, Marine de
Missolz, Julie Duchaussoy, Vanille Fiaux, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Simon Le Moullec, Julien Polet,
Emilie Quinquis, Chantal Reynoso, Anne-Sophie Sterck.

PRODUCTION Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Compagnie Nordey; Théâtre Ouvert / Paris


DATES :

A Rennes pour mettre en scène :
du jeudi 05 novembre 2009
au mardi 17 novembre 2009

A Paris à Théâtre Ouvert :
du 18 janvier au 6 février 2010



/ Une page se tourne.

Une page se tourne, dans la vie comme dans le blog. Nous ne sommes plus les élèves de l'école, nous sommes les anciens éleves, alors on ne trouve plus de photos idiotes à publier, ni de texte naïfs, ni d'infos excitante, bref, ce blog ne sera plus ce qu'il était.

Mais il sera autre-chose. (Ce que n'a pas réussis à faire la promotion précédente, nous allons le faire ! ) Sur ce blog désormais (toutes les autres bêtises toujours possible et photos naricissiques continuent) mais tenons-nous au courant de notre art un peu partout où on est : c'est à dire : dites-nous / disons-nous entre-nous sur ce blog, ce que chacun fait ici où là, c'est chiant à faire, je sais que personne ne le fera (c'est quoi le mot de passe du blog déjà ? (Si t'as oublié cocotte : manuel.garcie.kilian@gmail.com , tu demandes...))

Bref, c'est un moyen de tout savoir sur qui joue où et quoi, comment, si la vie va, et si oui, nous sommes vraiment le théâtre de demain. (UhUh)

Bref, si vous avez oubliés le mot de passe, redemandez-moi. Essayons de nous tenir au courant les uns des autres. Par exemple : John, tu pourrais mettre les dates de ce que tu fais avec Pascal Kirch, histoire que tous le monde sache :) (avec une belle photo de toi en répét avec guitare, slip kangourou et tête d'allogène...)

Allez, à nous.