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lundi 30 janvier 2012

Éric Lacascade, un nouveau projet pour l'École du TNB

Voici les dernières infos à propos de l'école qui change de directeur pédagogique.

atelier E.Lacascade ©C.Ablainatelier C.Letailleur ©C.Ablainatelier C.Letailleur ©C.Ablainatelier E.Lacascade ©C.Ablain




atelier C.Letailleur ©C.Ablain« 2012 sera donc aussi l'année du changement de responsable pédagogique de notre École. Stanislas Nordey, après avoir accompagné 4 promotions entre 2000 et 2012 et permis à l'École du TNB d'être reconnue comme l'une des plus importantes formations théâtrales au plan national et européen, va pour un temps se consacrer à son travail de création pour le théâtre et l'opéra.




Je veux lui témoigner ici, ainsi que toute mon équipe, la grande reconnaissance pour l'immense travail accompli à nos côtés. J'étais plus que satisfait de son action et je ne voyais pas franchement d'obstacle à reconduire notre collaboration… Mais la crainte d'une identification trop forte de notre École à une personnalité, mes envies d'évolutions et de changements pour le TNB m'ont amené à proposer à un autre artiste et pédagogue, Eric Lacascade, le poste de responsable pédagogique pour les trois prochaines années.


Je connais Eric Lacascade pour l'avoir programmé à ses débuts dans le cadre du festival Théâtre en mai à Dijon. J'apprécie ses qualités de metteur en scène et notamment sa direction d'acteur. Formé en particulier à l'École de Grotowski, je sais son goût pour la formation des acteurs et la qualité de son geste pédagogique qu'il a exercé à maintes reprises. Il est par ailleurs aujourd'hui l'un des rares metteurs en scène à pouvoir se targuer de travailler avec une troupe quasi permanente.


Il a accepté ma proposition et s'est d'ores et déjà mis au travail avec enthousiasme et détermination pour s'atteler à la mise en place du nouveau cursus qui passera par le concours en juin 2012, geste inaugural à son arrivée, et a commencé à prendre contact avec des artistes et pédagogues pour poser les premières pierres du nouvel édifice « Nouvelle École du TNB ».

Son arrivée me permet de redéfinir ce que j'attends du responsable pédagogique de l'École :
Il s'agit tout d'abord d'un artiste en activité, reconnu par ses pairs :
Ses principales fonctions concernent :

La pédagogie
-être un pédagogue ouvert à plusieurs courants du théâtre européen
-définir un projet de formation pour cette École acceptant ses principes fondateurs
-être capable de s'intégrer dans le projet artistique du directeur du TNB
-dessiner le cursus où le futur comédien sera confronté à tous les secteurs de la vie théâtrale

Le recrutement d'une promotion
-penser le recrutement qui est essentiel pour s'assurer de la présence de talents qu'il s'agit de faire fructifier
-organiser le concours : définir les modalités, mettre en place le jury sous sa présidence, accompagner et sélectionner les candidats

L'organisation du cursus
-assembler des cours techniques
-mettre en place des master classes : choisir et préparer les intervenants, induire une rencontre optimale avec les élèves

étudier l'ouverture publique
-diriger un atelier de deux mois par an, dont le spectacle de sortie de la promotion
-mettre en place les travaux personnels de 2ème année
-inciter les élèves à participer à la vie sociale et politique
-favoriser les rencontres avec les artistes présentant leurs œuvres dans les salles du TNB
-organiser des rencontres ponctuelles lors de la visite à d'autres théâtres, lors de visites à des expositions
-inviter les élèves à créer avec nous cette École pour chaque promotion

L'évaluation et l'insertion
-effectuer les évaluations individuelles et collectives en liaison avec le Conseil pédagogique et l'Université de Rennes 2
-préparer l'insertion de chaque individu en liaison avec le directeur du TNB


Le dessin de nouvelles perspectives
-développer de nouvelles perspectives pour l'École et notamment à l'international
-participer aux discussions sur l'avenir de l'École et sur les développement en cours de ses missions de formation »

François Le Pillouër (directeur du TNB)




atelier E.Lacascade ©C.Ablainatelier S.Nordey ©C.AblainStanislas Nordey ©C.AblainÉric Lacascade ©C.Ablainatelier E.Lacascade ©C.Ablain

vendredi 27 janvier 2012

SE TROUVER msc. Stanislas Nordey

Voici le pitch de la prochaine création de Stanislas Nordey (notre directeur pédagogique) Avec deux acteurs de la promo 6 et une de promo 7 ! Marine De Missolz, Julien Polet et Marina Keltchewsky pour les nommer.




SE TROUVER
de Luigi Pirandello 
traduction Jean-Paul Manganaro 
mise en scène Stanislas Nordey



Après la formidable réussite des Justes, Stanislas Nordey met en scène pour la première fois Pirandello. Il retrouve au centre de l’oeuvre un personnage de femme délicate, complexe, engagée, comme il les affectionne.

Une célèbre actrice de théâtre, à l’occasion d’une villégiature chez une amie d’enfance, est violemment confrontée à ses fantômes. Donata Genzi, dispersée en de multiples personnages, n’arrive plus à être elle-même, ni même à être ; pour se trouver, elle tente une autre aventure sentimentale et fuit le théâtre. Mais elle ne se réalise pas plus dans la vie que dans son métier…
Pièce bouleversante, Se Trouver est le chaînon intermédiaire entre ces deux sommets du théâtre de Pirandello que sont Six personnages en quête d’auteur et Les géants de la montagne.

Luigi Pirandello
Né en Sicile en 1867, il a écrit nombreux romans, mais il est surtout connu pour son oeuvre dramaturgique. Le 10 décembre 1934, il reçoit à Stockholm le prix Nobel de littérature « pour son renouvellement hardi et ingénieux de l’art du drame et de la scène ». Le théâtre de Luigi Pirandello porte une réflexion sur la vérité, la théâtralité et l’absurdité de la vie.

                                                               Emmanuelle Béart  (Photo Brigitte Enguérand)


Dates : 


TNB Rennes

Salle Vilar, durée 2h30

Mardi 31 janvier 2012 à 20:00
Mercredi 01 février 2012 à 20:00
Jeudi 02 février 2012 à 20:00
Vendredi 03 février 2012 à 20:00
Samedi 04 février 2012 à 20:00
Mardi 07 février 2012 à 20:00
Mercredi 08 février 2012 à 20:00
Jeudi 09 février 2012 à 20:00
Vendredi 10 février 2012 à 20:00
Samedi 11 février 2012 à 20:00

puis...

Toulon, Théâtre Liberté du 16 au 18 février 2012
Paris, Théâtre de la Colline du 6 mars au 14 avril 2012




Avec (enfin) la distribution définitive : 


Collaboratrice artistique Claire-Ingrid Cottanceau
Scénographie Emmanuel Clolus
Lumières Philippe Berthomé
Son Michel Zurcher
Costumes Raoul Fernandez
Coiffures Jean-Jacques Puchu-Lapeyrade

Avec
Emmanuelle Béart (Donata Genzi)
Claire-Ingrid Cottanceau (Elisa Arcuri)
Michel Demierre (Carlo Giviero)
Vincent Dissez (Ely Nielsen)
Raoul Fernandez (Volpes)
Marina Keltchewsky (Nina)
Frédéric Leidgens (Le comte Gianfranco Mola)
Marine de Missolz (Une femme de chambre)
Stanislas Nordey, ou Laurent Sauvage (Salò)
Véronique Nordey (La marquise Boveno)
Julien Polet (Enrico)


Emmanuelle Béart (Photo Brigitte Enguérand)

Assistante Marine de Missolz
Régie générale Antoine Guilloux
Production déléguée Théâtre National de Bretagne, Rennes
Coproduction Compagnie Nordey ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Théâtre de la Place - Liège ; Théâtre National de la Colline - Paris ; Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène Nationale.

samedi 21 janvier 2012

Tartuffe de Jean-Baptiste Poquelin, dans une msc. de Lacascade.

Parce-que ça aurait été idiot de ne pas parler de ce spectacle voilà qui est est fait. Même si ça a déjà joué, ça tourne alors, il est encore temps d'y aller. De notre petite promo y'a David Botbol qui est dedans :) Et y'a aussi Simon Gauchet de la promo 7 qui joue avec. Alors voilà. En plus Eric Lacascade faut le connaître :)

















Le Tartuffe
De Molière 
Mise en scène Eric Lacascade

Avec : Jérôme Bidaux, David Botbol, Arnaud Chéron, Simon Gauchet, Christophe Grégoire, Stéphane E. Jais, Norah Krief, Eric Lacascade, Daria Lippi, Millaray Lobos, Laure Werkmann.

"L’un des plus grands chefs-d’œuvre de Molière revisité par le brillant metteur en scène Eric Lacascade."

Spécialiste émérite du théâtre de Tchekhov et de Gorki, Éric Lacascade aborde pour la première fois Molière avec Tartuffe, pièce majeure du répertoire du XVII e siècle, lumineusement dévoilée naguère par nombre de metteurs en scène hexagonaux (Mnouchkine, Planchon, Vitez et Sobel, entre autres). Un défi imposant à la mesure de cet artiste qui conjugue puissance dramaturgique et direction d’acteurs éblouissante. Éric Lacascade voit ainsi l’intrigue : tombé sous la coupe de Tartuffe, Orgon lui propose d’épouser sa fille, tandis que Tartuffe, de son côté, tente de séduire Elmire, la femme d’Orgon…
Les alexandrins et les costumes d’époque deviennent «un faisceau de contraintes» dans lequel chacun doit trouver sa liberté. Entouré de quelques-uns de ses acteurs complices (dont Daria Lippi et Norah Krief), le metteur en scène endossera le rôle-titre de Tartuffe, personnage composé comme un révélateur des passions terrestres, trahissant les antagonismes, exacerbant haine et jalousie, dénudant les non-dits au sein d’une famille déchirée.

Un âpre combat, drôle, mais acéré, à l’issue duquel les masques tombent pour dévoiler l’image ambivalente et morcelée de notre condition humaine.











Tournée (dates restantes)

du 25 au 27 janvier 2012 : La Coursive, Scène nationale, La Rochelle
le 31 janvier 2012 : Théâtre Jean Vilar à Saint-Quentin
les 3 et 4 février 2012 : Théâtre Musical de Besançon
du 7 au 10 février 2012 : Théâtre de Caen
du 14 au 18 février 2012 : Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines
le 21 février 2012 : Théâtre des Salins, Scène nationale, Martigues
du 27 février au 2 mars 2012 : Grand T, Nantes
les 6 et 7 mars 2012 : Théâtre de Cornouaille, Quimper
les 10 et 11 mars 2012 : Schauspielhaus Zürich (Suisse)
les 14 et 15 mars 2012 : Koeninklijke Schouwburg, La Haye (Pays-Bas)
du 20 au 31 mars 2012 : MC2, Grenoble
du 3 au 6 avril 2012 : Comédie de Reims – CDN
les 12 et 13 avril 2012 : Théâtre du Granit, Belfort
le 17 avril 2012 : Théâtre en Dracénie, Draguignan
le 21 avril 2012 : Scène nationale, Evreux
les 24 et 25 avril 2012 : La Passerelle, Saint-Brieuc
du 2 au 4 mai 2012 : Espace Malraux, Chambéry
du 8 au 12 mai 2012 : La Comédie de Genève (Suisse)
les 15 et 16 mai 2012 : Espaces pluriels, Pau

Collaboration à la mise en scène : Daria Lippi
Assistant à la mise en scène : David Botbol
Scénographie : Emmanuel Clolus
Lumières : Philippe Berthomet
Costumes : Marguerite Bordat
Son : Marc Bretonnière
Régie Générale : Joël L'Hopitalier

Production : Théâtre Vidy-Lausanne
Coproduction : Théâtre National de Bretagne - Rennes, Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux, Cie Lacascade
La Cie Lacascade bénéfice du soutien du Ministère de la Culture - DRAC Rhône-Alpes, du Conseil Général de l'Ardèche









REVUE DE PRESSE. 
(pour sortir du langage vendeur des théâtres mais pour entrer dans le langage parfois "débile" du journalisme.)
et faut aller voir celui-là pour le titre de l'article : La voix du nord







jeudi 19 janvier 2012

Des nouvelles de Tiny Feet - Emilie Quinquis.



Ce que nous dit EMILIE : "En ce moment je suis en résidence à la goutte d'or sur un projet qui s'appelle "Crash Test". C'est Marc Sens (le guitariste de "Zone Libre") qui a composé la musique, la rappeuse Casey qui a écrit les textes, et moi qui les chante. Sur scène ce sera donc Manu Léonard aux machines, Marc Sens à la guitare et moi au chant. On fait une restitution de résidence jeudi 27/01" Plus d'infos ici : http://www.fgo-barbara.fr/854

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Voici l'article sur Emilie Quinquis paru sur ZikCard.

"Du groove, des volutes de guitare et une voix qui s’enroule autour de tout ça ... nous, on aime.
Alors nous avons voulu vous faire partager la poésie de Tiny Feet, son spleen élégant, ses recherches sonores un peu envoûtantes mais combien sympathique.


Du beatbox, des loops et un énorme travail ... Un band à elle toute seule !

Pourriez-vous nous parler un peu de votre parcours de musicienne ? D'où vient ce nom de Tiny Feet ?

Un parcours de musicienne, je ne sais pas. Mais un parcours, oui. Un chemin rempli de virages. Des virages obligés. Pour éviter de passer à côté des nécessités. Il s'avère que l'un de ces virages passe par là ... 
Comme tout le monde, j'ai commencé à chanter en faisant bouillir l'eau de mes pâtes.
Et puis un jour, cohabitant avec des musiciens, quelqu'un m'a entendue. Ils m'ont poussée entre les boîtes d'oeufs qui insonorisaient le garage, et ils m'ont traînée dans leurs boeufs. 
J'ai chanté le « real book » dans tel et tel bar rennais, mais je n'étais qu'un « fake ». Je n'ai jamais véritablement appris la musique. Je n'ai fait qu'écouter, et tenter une manière de répondre.
Je suis entrée dans une école d'acteurs. Je m'y suis perdue puis trouvée. Je n'avais pas le temps pour apprendre à parler en quintes, mais j'avais l'absolue nécessité de parler en sons.
Alors j'ai arrêté de faire semblant et puis j'ai essayé. Comme j'ai pu. Avec mes casseroles. Tandis que l'eau continuait de bouillir. J'ai cherché un nom. Pour ne pas perdre mes bouts de boucles au fond de mon ordinateur. Il y en a eu. Plusieurs. Sans doute par peur de devoir faire face à quelque chose de définitif. Mais rien de tout cela ne me faisait avancer. Je perdais mon temps à m'occuper de rien, au lieu d'avancer à petits pas, avec mes petits pieds maladroits qui me faisaient sans cesse perdre l'équilibre.
J'ai regardé ma loopstation. Mes chaussures la masquait. Je me suis aperçue qu'elles étaient trop grandes pour moi. J'avais surestimé mes pieds. Il me fallait redevenir honnête et avouer mes « tiny feet »...!!!???!!!...


Ce format « One woman-band », c'est un choix ou un concours de circonstances ?

Je crois que l'on s'arrange toujours pour que les concours de circonstances correspondent aux choix que l'on n'ose pas faire.
Non, parmi mes études, je n'avais pas le temps de m'engager auprès d'autres gens. Ou bien, si, j'aurais pu, mais au risque d'être trop souvent absente. Et au fond cela m'arrangeait bien. Car je ne savais pas faire de musique.
Et triturer des sons seule dans ma maison, cela me permettait de ne pas avoir à me trouver une légitimité. Je n'avais rien à devoir à personne. Le premier instrument que j'ai eu ayant été une basse (ce qui n'est pas des plus pratiques pour jouer seul), j'ai dû me creuser la tête, et j'ai finalement découvert cette petite boîte à pédales appelée « loopstation ».
La nuit je m'enfermais dans des boucles. Je faisais mes plus belles insomnies. Cela me suffisait. Mais un jour, un type audacieux m'a programmée dans son petit festival privé.
Je l'ai su six mois à l'avance mais quinze jours avant je n'avais toujours rien, si ce n'est des boucles d'insomniaques. Je me suis enfermée dans une salle noire que l'on m'avait gentiment prêtée, et j'ai cherché.
Ç'aurait été malvenu d'embarquer quelqu'un dans cette chute libre !

Vous écoutez quoi en ce moment ? Et quelles sont vos influences ?

En vérité je ne saurais dire quelles sont mes influences, dans le sens où cela serait mentir sur ma manière de travailler, qui est somme toute assez naïve. Grand nombre d'artistes m'ont marquée, parfois pour une toute petite note au milieu d'un morceau.
Mais s'il me faut absolument essayer de vous dresser une palette de choses qui m'interpellent en ce moment, je dirais ... Beth Gibbons ne m'a jamais déçue. Au niveau des univers sonores, je pense souvent à Sigur Ros, et aussi à Orka.
Il y a quelques temps, Soap&Skin m'a surprise. Récemment, Tim Hecker m'a hypnotisée. Et si j'essaye de regarder ce qu'il y a de positif en France ... Dans le registre des « one man band », je trouve que Piano Chat fait un travail formidable. Quand je m'interroge sur les parcours des artistes, je réécoute les débuts de Dominique A.
Si la question de chanter en français me revient au visage, je mets NYX de Mansfield.Tya. Et si j'essaye de faire de la guitare, j'entends « L'aurore » de Psykick Lyrikah. Et tant pis si je n'y arrive pas. En attendant j'aurais un peu oublié ce qui paralyse.


Il y a un CD éponyme déjà. En autoprod ? Et une drôle d'histoire autour de la pochette ?

Un CD fait maison, oui. Ou presque. Au départ c'est vraiment une démo, histoire de garder une trace correcte des morceaux à leur commencement.
La plupart ont déjà changé. J'essaye de les densifier au fur et à mesure.
C'est David Hervieu, un guitariste sacrément pédagogue qui l'a enregistrée, mixée etc. Je l'ai rencontré pendant mes études. Je prenais des cours auprès de lui. Il faut bien le dire, je n'étais pas très forte.
Et je crois que sans cette rencontre, je n'aurais jamais osé essayer ces chansons. David a été d'une écoute incroyable, et par sa patience et sa manière d'accepter que l'on veuille faire de la musique sans rien y comprendre au mode phrygien ou je ne sais quel tralala, il m'a permis de laisser tomber toutes les fausses excuses que je me trouvais pour ne pas me jeter à l'eau.
Il continue d'être un appui précieux, ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on se risque à un projet solo. Quant à la pochette, c'est Nicolas Hanquet et Angus Johnson qui l'ont brillamment réalisée, à partir de ce qu'ils savent de moi, de ce projet, donc (si l'on met de côté le fait que je me sois sévèrement écrabouillée contre un arbre il y a quelques années) pas d'histoire drôle, juste un échange...

Votre style de musique réclame un énorme travail de synchro. Comment travaillez-vous cet aspect ?

C'est un casse-tête incroyable !!! Mais passionnant ... Depuis quelques temps je m'accroche perpétuellement au tic-tac du métronome pour essayer de me rentrer des rythmes dans le cerveau. De manière générale, j'essaye d'écouter différemment. Par exemple considérer les choses en longueur plutôt qu'en hauteur. Une demi-seconde, et une boucle ne tourne plus rond... En direct c'est assez palpitant. Je suis sur le fil. Et si je tombe, tout l'enjeu est de trouver une jolie pirouette !!! Mais il y a plusieurs morceaux sur lesquels je n'ai pas de tempo régulier. J'aime assez leur flottement. Je crois que je vais aller de plus en plus vers ça...

On sent un peu de nostalgie, de mélancolie rêveuse...c'est une idée que je me fais ? Aura-t-on du Tiny Feet qui claque prochainement ?

Ce n'est pas une idée, non. Peut-être qu'il est plus aisé de s'extasier du passé, à travers le filtre de la mémoire, que d'oser s'émerveiller du présent. Mais au-delà de ça, je ne sais pas si je sais raconter la joie. La vivre, par contre, oui. Alors on ne sait jamais... Peut-être que je finirai par trouver le moyen de la glisser quelque part !?

Allez hop ! Pour finir, un souhait pour cette année 2012 ? (promis, on le répète pas sinon ça ne se réalise pas ;-))

Avoir deux bras en plus !!!"

Cliquer ici pour voir le profil Tiny Feet sur Zikcard et écouter un peu de sa musique du coup ! :)

mardi 17 janvier 2012

La suite de " Dans la solitude des champs de coton " au Mans !

Le spectacle dont vous nous parlions plus tôt rejoue
au Mans du mardi 24/01/12 au vendredi 27/01/12
au Théâtre de l'Ephémère.  (Tel. +33 (0)243 43 89 89)







Et aussi.... un article "critique" sur Pulsomatic, magazine de Nantes, qui devrait vous donner encore plus l'envie d'aller voir, dont voici quelques "perles"  :


"Un travail de mis en scène sobre mais efficace, un jeu d’acteur très bon. Pas mal pour un texte qui donne un peu envie de se tirer une balle. "

" Généralement, quand j’achète de la drogue dans la rue, ça dure dix minutes. Avec Koltès, la transaction dure deux heures !"

" Le texte de Koltès est à la fois aride et enveloppé, ponctué de métaphores ou des comparaisons percutantes, un texte assez noir interprété avec colère par Giuseppe Molino et Simon Le Moullec. Le guitariste Stéphane Fromentin accompagne le duo à la guitare et pédales d’effets, tisse un tapis sonore fluctuant qui emboîte le pas à l’intensité dramatique de la pièce. "

" Pour sa première mise en scène, Marie-Laure Crochant emploie quelques trucs et astuces plutôt efficaces. Le public est autour d’un grand bac de cocaïne où s’ébattent les deux personnages. Des néons encerclent la scène et éclairent la battle par intermittence. On pourrait décrire en détail l’évolution des comédiens sur le plateau. On se contentera de dire : beau boulot de l’ancienne étudiante du Théâtre National de Bretagne [...] "


(extrait de l'article de Tim BLIT ) sur Pulsomatic Nantes.