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lundi 23 mars 2009

/ et aussi /


Parce que nous sommes loin. (Parce que nous sommes à Liège grâce au projet prospero.)
Je la trouve belle la peinture là.

Stanislas / Article Libé / Rencontres de Rennes / Sortir de la crise /

(Petit commentaire : Visez la posture ! )

«A Rennes, à Lyon, à Marseille, on voit des salles pleines»

Vous parlez de campagnes de décrédibilisation visant la démocratisation de la culture. A quelles « attaques » vous référez-vous ?

Ce qui me frappe tout d’abord, ce sont des dizaines d’ouvrages parus sur la crise de la culture, l’échec de la décentralisation théâtrale, etc. Ils sont écrits de façon à dramatiser quelque chose qui aurait échoué. Nous, de l’intérieur, on perçoit cela comme l’appréciation d’un microcosme parisien qui n’a rien à se mettre sous la dent.

Le rapport Latarjet sur l’avenir du spectacle vivant en France va dans le même sens. Depuis sa parution en 2004, les gens qui travaillent sur les questions culturelles dans les partis, que ce soit au PS, à l’UMP, et même au Modem, pensent qu’il faudrait déboulonner les statuts des politiques culturelles de Malraux et Lang. C’est devenu une sorte de petit jeu à la mode qu’on répète en boucle. Mais quand on est à Rennes, à Lyon, à Marseille on voit des salles pleines et des publics de plus en plus différents. Evidemment, à Paris, avec 400 théâtres, toutes les salles ne se remplissent pas chaque soir. Ce mauvais procès ne correspond pas à ce qui se passe réellement sur le territoire.

Vous êtes également directeur de l’école supérieure du TNB. Quel état d’esprit percevez-vous chez vos élèves, en ce qui concerne leur avenir professionnel?

Concrètement quand on les accueille, on est plutôt optimistes parce qu’on sait que dans la culture il y a un gisement d’emplois : le théâtre en milieu rural, le théâtre d’intervention, le théâtre dans les prisons, les interventions culturelles auprès des jeunes. Il y a énormément de boulot. Donc finalement, on n’observe pas du tout ce sentiment dépressif chez ces jeunes, c’est même plutôt le contraire. Dans la culture dès qu’on injecte un petit peu d’argent, il y a en réaction une explosion de créations d’emplois. Le biais de l’intermittence, notamment, permet cela.

Face à la crise actuelle, dans quelle posture se trouve la culture ?

Pour le moment, la crise fait que les gens sortent. Très concrètement du point de vue de la fréquentation des salles il n’y a pas de baisse, on voit même des hausses. Mais nous ne sommes pas dupes non plus, des vagues secondaires arriveront forcément. Au final, on est beaucoup plus atteints par la stagnation des politiques culturelles qui ont fini par nous enlever des possibilités d’agir. Pour le moment, dans nos métiers, l’exception culturelle nous protège. Nous avons des barrières solides qui font qu’on n’est pas touchés directement. Aux Etats-Unis, la culture est presqu’entièrement appuyée sur le mécénat. Mais comme il vole en éclats, les musées ferment, vendent leurs œuvres et les saisons d’opéra s’annulent. Alors qu’en France, dans un fort système étatique, on résiste beaucoup mieux.

Si vous comparez les conditions de travail d’aujourd’hui et celles du début de votre carrière, quels sont les grands changements ?

Lorsque j’ai commencé, les artistes étaient vraiment au centre. Par exemple dans les années cinquante, toutes les personnes qui ont créé ces grandes maisons comme le TNB étaient des artistes. Pas des directeurs de théâtre. Ces quinze dernières années, les intendants, les directeurs administratifs ont pris beaucoup de place. Cela se traduit souvent par moins de prises de risques, moins de chances données à des jeunes artistes qui démarrent. Du coup, les jeunes artistes qu’on voit émerger aujourd’hui, sont plutôt des néoclassiques et moins des jeunes inventeurs.

L’autre changement, c’est que les artistes sont moins identifiés comme étant les premiers porteurs du mouvement culturel. La fonction d’opérateurs culturels se développe beaucoup, ils sont très nombreux. Je ne suis pas contre, mais il faut qu’ils restent à leur place. Parce qu’en prenant le pas sur l’artiste dans ce monde professionnel, quelque chose dévie.


Cliquer ici pour l'article sur le site de libé.

samedi 7 mars 2009

Méditation Dada


Un métro, une circulation, un certain dépôt, une échelle singulière...mais le détail qui frappe le Dada en cette période de l'année:























Zoom

dimanche 1 mars 2009

Manifeste du 28 Février 2009

Être au commencement à chacun de nos actes

les plus faibles. Nous nous déclarons à partir

d'aujourd'hui entrant dans l'art par la grande

porte à dégonder, supprimer leurs objectifs sécuritaires, passage à eau, avec cris de marmotte à chaque entrée.

Corps où enveloppes désintoxiquées de l'image. En finir avec les premières. Rapport humain obscène à vue plus

caché mais aussi contre le convenu des

emotions. Emotions et sentiments du commerce.

Revoltante cette fausse vérité.

Et puis vivre ! Comme des

enfants capables d'exprimer le terrible noeud

pestitentiel d'amour inexprimable !

Allumer le

lampadaire Implant mammaire Que sais-je ?

Il est fort désagréable que la nudité soit reléguée au rang du privé et de l'intime. Ton corps est Mon corps, tu as des seins et je n'en ai pas, il est donc normal de se contempler, de se toucher et de se mélanger. Le chair comme énergie de rassemblement et force de réaction est donc autoproclamée.

Entre nous rien n'est impossible. Entre nous tout se dit. Tout se fait.

Rien ne se créer tout se transforme et vice et versa. Silence ! C'est terriblement simple. Faire pour ne pas faire.

En outre, si tout est affaire de coucherie, toujours, ma foi, couchons,

s'il faut nécéssairement être contre

pour faire de l'art, car si nous ne sommes pas

1 nous sommes 9.