Théâtre
Et hommes et pas
D’après le roman Uomini e no de Elio Vittorini, mise en scène de Pascal Kirsch
Et hommes et pas est une fable, avec sa magie simple. Un homme lutte contre soi-même pour réduire sa part d'inhumanité. Car les hommes font à l'homme ce qui nous fait dire d'eux qu'ils n'en sont plus.
C'est l'hiver 44, à Milan. Vingt ans de fascisme ont corrompu l'homme dans sa moelle et jusqu'à la réalité immédiate : ce qu'il mange, boit, l'air qu'il respire, dans son amour même. Et cela commence par les actes les plus insignes, qui tolèrent, acceptent et même imposent le fascisme. Dans ce monde défait, comment lutter et ne pas désespérer ? Parmi les civils, les partisans, les morts, contre les nazis et leurs chiens, et les miliciens fascistes, c'est toujours cette question.
La langue de Vittorini est cet effort intense, d'une humanité lumineuse, contre la « désespérance ». Sicilien et fils de cheminot, il nous parle de plain-pied, d'homme à homme, avec la grâce de l'enfant qu'il a gardé en lui et qui auréole de magie toute son écriture.
Il y a, dans les plus délicats rapports entre les hommes, une continuelle pratique de fascisme, où celui qui impose croit seulement aimer et celui qui subit croit, en subissant, faire tout juste le minimum, pour ne pas offenser.
Et hommes et pas (extrait)
C'est l'hiver 44, à Milan. Vingt ans de fascisme ont corrompu l'homme dans sa moelle et jusqu'à la réalité immédiate : ce qu'il mange, boit, l'air qu'il respire, dans son amour même. Et cela commence par les actes les plus insignes, qui tolèrent, acceptent et même imposent le fascisme. Dans ce monde défait, comment lutter et ne pas désespérer ? Parmi les civils, les partisans, les morts, contre les nazis et leurs chiens, et les miliciens fascistes, c'est toujours cette question.
La langue de Vittorini est cet effort intense, d'une humanité lumineuse, contre la « désespérance ». Sicilien et fils de cheminot, il nous parle de plain-pied, d'homme à homme, avec la grâce de l'enfant qu'il a gardé en lui et qui auréole de magie toute son écriture.
Il y a, dans les plus délicats rapports entre les hommes, une continuelle pratique de fascisme, où celui qui impose croit seulement aimer et celui qui subit croit, en subissant, faire tout juste le minimum, pour ne pas offenser.
Et hommes et pas (extrait)
Mise en scène : Pascal Kirsch
Adaptation, conception : Bénédicte Le Lamer et Pascal Kirsch
Traduction : Michel Arnaud
Composition et diffusion sonore : Florent Manneveau
Dispositif scénique : Maryse Gautier, Pascal Kirsch, Bénédicte Le Lamer
Lumière : Maryse Gautier
Costumes et poupées : Isabelle Deffin
Production, diffusion : Daniel Migairou
Avec Guillaume Allardi, Julien Bouquet, Jonathan Genet, Vincent Guédon, Pascal Kirsch, Dalila Khatir, Bénédicte Le Lamer, Loïc Le Roux et les musiciens Francesco Rosa et Florent Manneveau
Adaptation, conception : Bénédicte Le Lamer et Pascal Kirsch
Traduction : Michel Arnaud
Composition et diffusion sonore : Florent Manneveau
Dispositif scénique : Maryse Gautier, Pascal Kirsch, Bénédicte Le Lamer
Lumière : Maryse Gautier
Costumes et poupées : Isabelle Deffin
Production, diffusion : Daniel Migairou
Avec Guillaume Allardi, Julien Bouquet, Jonathan Genet, Vincent Guédon, Pascal Kirsch, Dalila Khatir, Bénédicte Le Lamer, Loïc Le Roux et les musiciens Francesco Rosa et Florent Manneveau
Coproduction : pEqUOd ; Comédie de Béthune – centre dramatique national ; Théâtre d'Arras ; Arcadi
Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire.
Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire.
Intervention d'Arcadi : coproduction
23 janvier > 6 février 2010 / L'Échangeur - Compagnie Public Chéri
Représentations à 20h30, sauf les dimanches, à 17 heures. Relâche les 24 janvier et 2 février.59, avenue du Général de Gaulle - 93170 Bagnolet - Location : 01 43 62 71 20
Bien sûr vous ne mettrez pas mon commentaire en ligne, mais au moins l'aurez-vous lu, car c'est vous que cela concerne après-tout !
RépondreSupprimerHier soir j'ai du subir 3 heures de votre fichue mise en scène : un tiers des spectateurs a quitté le théatre à l'entracte... quant à ceux qui sont restés, bien peu ont applaudi........... redescendez sur terre.
Et si, le commentaire est publié ! La critique n'est pas refoulée :) Allez revoir le spectacle, peut-être votre avis peut encore changer ?
RépondreSupprimerIl en va presque toujours ainsi : le bloggeur adresse une "critique" assassine, plutôt un sentiment avec un semblant d'objectivité - le nombre faisant loi - en se référent à une seule, sa propre expérience, tout en gardant l'anonymat au cas où, de quoi ?
RépondreSupprimerEt bien Monsieur ou Madame Anonyme sachez que 5 représentations ont déjà été données au théâtre L'Echangeur, la salle ne se vide pas et les applaudissements sont chaleureux, et pour notre part, l'équipe de L'Echangeur, nous sommes très heureux de pouvoir présenter cette adaption de Uomini et no (et ça ce n'est pas appréciatif : nous en sommes très heureux).
Et pour conclure je me garderai de votre ordre, et resterai à l'écoute de Vittorini et de pEqUOd, sans dogme.
Johnny lebigot
Co-directeur de L'Echangeur
Et nous ne sommes pas les seuls, et même si nous étions les seuls,
RépondreSupprimertrès bel article de Jean Pierre Thibaudat sur Rue89 et de Marie Mai Corbel sur Mouvement. A suivre...
Johnny Lebigot
http://www.rue89.com/balagan/2010/01/31/la-lumiere-dune-mise-en-scene-dans-la-nuit-du-fascisme-136156
http://www.mouvement.fr/critiques-5013fd15e4a253ca-lucioles-calabraises