Blog de la [feu] promotion n°6 de l'école du Théâtre National de Bretagne. Suivez notre blog pour tout savoir de l'actualité des élèves de la promo 6 (et même des autres promotions !) maintenant qu'ils sont sortis de l'école, qu'ils sont libres et sur les routes , de textes en textes, de théâtres en théâtres, de villes en villes et d'aventures en aventures...
dimanche 30 novembre 2008
mercredi 19 novembre 2008
Cheval de bataille #2 : radicalités politiques
Le Théâtre du Cercle et la compagnie Lumière d'août ont le plaisir de vous présenter
Cheval de bataille # 2 : radicalités politiques
Vendredi 21 novembre à 21h au Théâtre du Cercle
30 bis rue de Paris à Rennes
accès parking par les rues Paul Bert et François Bizette
Entrée gratuite
À l’heure où certains « anarcho-autonomes » sont soupçonnés d’avoir posé des tiges de fer tordues en accent circonflexe sur les paisibles caténaires de l’Oise, de la Seine-et-Marne et de l’Yonne, la compagnie Lumière d'août propose une rencontre - prévue de longue date - autour des textes qui s'agitent aujourd'hui.
Il est temps de prêter attention mais aussi intérêt à la riche littérature philosophico-politique aux tentations radicales, portée par des auteurs aussi mystérieux et excitants que Tiqqun, le Comité invisible, Piet de Groof et Guy Debord.
Ce second Cheval de Bataille du collectif Lumière d'août fera entendre, au cours de cette lecture/débat, certains des textes les plus littéraires et les plus intéressants de ces penseurs de la radicalité politique. Cette proposition s'inscrit dans une volonté de curiosité pour les objets textuels limites, au bord de la littérature.
Conception, mise en lecture Alexis Fichet, Bérengère Lebâcle, Laurent Quinton.
Contact 02 99 27 53 03
www.theatreducercle.comsamedi 8 novembre 2008
Le baiser de la matrice.
Suite à notre petit séjour au Théâtre Paris Vilette :
nouvelle scène des arts en réseau
Le Paris-Villette invite les créateurs d’aujourd’hui à penser ce territoire de l’Internet comme un nouvel espace à conquérir pour les arts vivants, une autre salle de théâtre. AU COURS DE LA SAISON 08/09, chaque écriture détiendra sa propre Uniform Resource Locator (format de nommage universel pour désigner une ressource sur Internet).
Participons au projet (et vous tous, lecteur de ce blog) au pojet "http://www.lebaiserdelamatrice.fr/"
Cliquer ici !
Aujourd'hui... 8/11/2008 - 17:33 TU :
Pages lues : 1250
Recherche lue : 36.51%
Durée totale enregistrée : 60H47'46"
Le projet
"Le baiser de la Matrice" est un projet qui met en œuvre une organisation de lecteurs, une société liée par un objectif commun, un territoire nouveau qui regroupe des gens du monde entier lisant en français. Ils ont une technique commune de lecture : ils se filment avec leur webcam en lisant sur leur ordinateur une page de "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust, proposée par une Matrice. De Papeete à Kinshasa, en passant par Bobigny, la Matrice gère en temps réel la distribution de textes, la diffusion d'informations pour conquérir de nouveaux lecteurs, le montage chronologique du film, et la consultation de celui-ci à tout moment. L'ambition de ce projet est la fabrication de cette Matrice, définie autour de pages, de secteurs de lectures, de pays, de fuseaux horaires qui permettra à 3424 personnes de lire la Recherche avec une autre vision du temps.
Ainsi, A la Recherche du temps perdu pourrait être théoriquement lue en 10 minutes.
Mon utopie aujourd'hui est qu'une machine puisse réagencer le temps de la lecture d'un livre. Il s'agit d'une nouvelle Recherche, définir le temps créé par une machine à faire lire. Lire "La recherche" dans une autre dimension de temps. Véritable objet virtuel, la Matrice va précipiter tous les mots de La Recherche en une durée propre, qui n'aura plus rien à voir avec la durée de lecture linéaire du livre papier, produisant un effet d'anamorphose temporelle (qui, tout en évoquant le « bullet-time » des films de science-fiction n'est pas sans rappeler l'incorporation du temps produite par l'absorption d'une petite madeleine ?). Qui sait, en effet, si nous ne parviendrons pas, au terme de cette expérience, à une autre figure de temps retrouvé ?
Véronique Aubouy