!! Ce blog n'est plus mis à jour !! Nous le laissons en ligne pour les archives !!

samedi 31 décembre 2011

Henry VI - Au Trident en janvier 2012. Topo complet.

Des news ! Le spectacle sera joué à Rennes, au TNB, dans le cadre du festival mettre en scène 2012.
Tout les renseignements en cliquant ici. 

Parce qu'on parle sur ce blog de ce que font aussi les collègues des promotions précédentes. Notamment ici on parle de La Piccola et de sa dernière création. Avec pleins d'acteurs de la promo 5 de l'école du TNB. Et aussi Thomas Jolly, le metteur en scène qui est de cette 5éme promo. Alors, voilà. Bonne lecture.


Henry VI [cycle 1]
de William Shakespeare – Thomas Jolly

Du 17 janvier 2012 au 21 janvier 2012
Au Trident à Cherbourg. Cliquer ici pour plus d'infos.
Pour voir le dossier du spectacle. Il faut cliquer là. (pdf)

Un récit stupéfiant, près de vingt comédiens pour retracer cinquante ans d’histoire : l'aventure est à la démesure de l'oeuvre-fleuve de William Shakespeare : trois pièces, quinze actes, douze mille vers et cent cinquante personnages ! Janvier 2012 voit la création du premier cycle d'Henry VI, deux épidodes qui mènent peu ou prou à mi-chemin de l'intégralité. Mis en scène par Thomas Jolly, Henry VI [cycle 1] promet d’être l’un des événements majeurs de la saison du Trident. D'autant qu'il inaugure le Théâtre à l'Italienne dans sa version XXIème siècle, avec un théâtre de troupe, inventif et généreux, qui fait la part belle à la machinerie théâtrale.

Episode 1 ::: Mardi 17/19h30 ::: Vendredi 20/20h30 ::: Samedi 21/15h
Episode 2 ::: Mercredi 18/19h30 ::: Dimanche 22/15h ::: Samedi 21/19h30

Après Arlequin poli  par l’amour de Marivaux (2007), après Toâ de Sacha Guitry (2009) qui reçut le Prix du public, festival Impatience (L’Odéon - Théâtre de l’Europe, Paris), après Piscine [pas d’eau] de Mark Ravenhill (2011), la Piccola Familia s’empare d’un monument et ouvre en grand les bras pour accueillir et conquérir le monde !  Presque vingt comédiens, au moins le double d'amateurs invités sur le plateau : une foule immense, à la démesure de l’œuvre, et à la mesure de l’enthousiasme qui anime cette compagnie dont nous aimons et suivons avec conviction le parcours.


Entretien avec Thomas Jolly

Note d’intention
Voici ce que clame Richard II quand, contraint par la force, il doit remettre sa couronne à Bolingbroke qui lui succèdera sous le nom d’Henry IV :
“Sachez pourtant que mon maître, Dieu tout-puissant,
Dans ses nuages rassemble en mon nom
Des armées de fléaux et qu’elles frapperont
Vos enfants encore à naître et même encore à concevoir...”

Et ces enfants, c’est nous.
Nous qui jouons.
Nous qui sommes joués.
Nous qui faisons jouer.
Nous. Qui arrivons maintenant. Qui sommes arrivés il y a peu. Nous qui, comme ces personnages, tâchons de trouver une place dans le royaume, le découvrir et faire avec ce qu’on en a fait et ce qu’on continue d’en faire, avec ce qu’il en reste. Nous qui ne voulons pas pleurer un passé soi-disant plus brillant, et qui crions notre désir de bousculer un présent, de le croire plus grand, moins lâche, moins injuste et plus libre. Notre royaume en péril nous accable et, nous ne savons pas très bien pourquoi, nous avons choisi de ne pas le subir, et nous savons très bien comment.
En montant Henry VI.
Henry VI - la pièce. Henry VI - le roi. 
Des monuments d’espoir.
Henry est cet enfant qui a raison des adultes.
Henry est l’intelligence qui devra triompher de la bêtise.
Henry est la lumière qui devra résorber l’ombre.
Henry est l’audace qui devra combattre le découragement.
Y arrivera-t-il ? 
Thomas Jolly, septembre 2011



Distrib'
Compagnie La Piccola Familia. Mise en scène et scénographie Thomas Jolly.
Avec Johann Abiola, Jean Alibert, Damien Avice, Bruno Bayeux, Alexandre Dain, Geoffrey Carey, Eric Challier, Flora Diguet, Emeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel. 
Traduction Line Cottegnies. Assistant à la mise en scène Alexandre Dain. Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant. Musiques originales et création son Clément Mirguet. Chef décoratrice et construction Christèle Lefèbvre. Costumières Sylvette Dequest et Marie Bramsen, assistées de Emeline Frémont. Coordination technique Marcos Lopez Ortega. Régie générale Guillaume Peset. Régie lumière Léry Chedemail. Création lumière Thomas Jolly et Léry Chedemail.

Et si ne pouvez pas aller voir à Cherbourg. Tournée :
  • 2 février 2012 - La Filature, Mulhouse
  • 3 février 2012 - La Filature, Mulhouse
  • 4 février 2012 - La Filature, Mulhouse
  • 14 février 2012 - Evreux Louviers, Scène nationale
  • 16 février 2012 - Evreux Louviers, Scène nationale
  • 15 mars 2012 - Théâtre de la Foudre Petit Quevilly
  • 16 mars 2012 - Théâtre de la Foudre, Petit Quevilly
  • 12 mai 2012 - Théâtre Charles Dullin, Grand Quevilly

Production La Piccola Familia.
Production déléguée le Trident Scène nationale de Cherbourg-Octeville Coproduction Quai des Arts – Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras - Scène conventionnée Musique et Théâtre, Centre dramatique régional de Haute-Normandie Théâtre des deux rives, Théâtre de l’Archipel - Perpignan, Comédie de Béthune (en cours). Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la ville de Rouen, du département de la Seine-Maritime et de l’ODIA Normandie/Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. Ce spectacle bénéficie d'une aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Haute-Normandie Avec l’aide du Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis.

LE SIGNAL DU PROMENEUR - Spectacle d'une partie de nos amis en Belgique.





« ... Aidés par une belle dynamique de groupe, le Raoul Collectif pose des questions sans lourdeur, mêlant non-sens, interludes musicaux et saynètes narratives... Enfin un théâtre qui a quelque chose à dire et le dit sans élucubrations mais avec poésie... » Pascaline Vallée, Mouvement, février 2011

Après leur première étape au Festival de Liège, les cinq jeunes acteurs/créateurs du Raoul Collectif investissent le Théâtre National dans une création impulsive et passionnément vitale.
A travers la mise en scène, l’écriture et le jeu, ils conçoivent un spectacle sous forme de signal d’alarme. A leur manière débordante de vie, de jeunesse et de bonne humeur, ils vont rejouer le geste de certains (anti)héros solitaires qui, un jour, se sont échappés du système dans lequel ils se sentaient emprisonnés. Parce qu'ils voulaient rompre avec la morbidité néolibérale, celle qui tente de nous discipliner, de nous faire oublier nos rêves. Ces figures réelles que les acteurs fantasment et interrogent collectivement composeront un spectacle choral où se succéderont tableaux, interrogatoires, chant, musique live et rythmique du verbe. Le défi de la création du Raoul Collectif sera de faire sonner les sirènes de l’intérieur, de transmettre aux spectateurs la puissance du vivant.

CREATION | Raoul Collectif – Théâtre National - Maison de la Culture de Tournai | COPRESENTATION Théâtre National - KVS | 10 > 20.01.2012 | 


Avec 
Conception et mise en scène : Raoul Collectif | De et avec : Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret et Jean-Baptiste Szézot | Assistanat à la mise en scène : Édith Bertholet | Regard extérieur : Sarah Testa | Direction technique : Samuel Ponceblanc | Chargée de production : Catherine Hance | Avec la collaboration artistique de : Natacha Belova (Costumes), Julien Courroye (Son), Emmanuel Savini (Lumière) | Production : Raoul Collectif | Coproduction Théâtre National de la Communauté Française Wallonie-Bruxelles | Avec l’aide du Ministère de la Communauté Française, service du Théâtre | Avec le soutien du Groupov et de la Maison de la Culture de Tournai | Remerciements: le Festival de Liège, Théâtre & Publics, Zoo Théâtre, le Corridor asbl et le KVS | 

dimanche 4 décembre 2011

Kill the cow !

Nous vous avions déjà parlé. Il est temps d'aller le voir. (Avec Marine De Missolz de notre promo chérie.)


Ça dure  1H40.


"All you need is love... Hervé Guilloteau metteur en scène nantais et sentimental nous donne un nouveau rendez-vous sous-titré Concert entrecoupé de propos sur l’amour et de massages sensuels. Une soirée-enquête sur la maladie d’amour et tout ce qui s’ensuit...

Postulat n°1 de cette auto-fiction amoureuse : rien ni personne ne parvient vraiment à contrôler l’état révolutionnaire dans lequel peut nous plonger l’amour. Suivons les guides de Grosse Labo dans leur enquête sur la maladie d’amour et tout ce qui s’ensuit... Où une fan de Sainte Thérèse d’Avila pense que l’amour authentique n’est rien moins que l’amour spirituel ; où un jeune flic chargé du dossier s’intéresse au réseau échangiste que fréquente la victime ; où une histoire de crime passionnel dans un solarium brouille les pistes et où l’on apprendra peut-être pourquoi il faut tuer la vache... Le tout avec un seul refrain : All you need is love...

Hervé Guilloteau est artiste résident au TU depuis deux ans. Son Grosse Labo est un groupe qui palpe l’air du temps, cherche, invente, questionne la nécessité du théâtre et refuse les food-plays trop bien cuisinées.
On aura donc du plaisir à retrouver sa bande d’acteurs aux gueules et aux palettes émotives peu banales pour un spectacle « no standard », hors des consommations courantes."
CONCEPTION, MISE EN SCÈNE - HERVÉ GUILLOTEAU AVEC - GILLES BLAISE, TANGUY BORDAGE, MARINE DE MISSOLZ, BERTRAND DUCHER ET YVETTE POIRIER MUSIQUE - FEDERICO PELLEGRINI LUMIÈRE - THIERRY MATHIEU SON - GUILLAUME BARIOU
En savoir plus cliquer ici pour lire le dossier du spectacle.

DATES :

-Le vendredi 2 décembre. à la salle du Mil’lieu à la Grigonnais, à 20h30
du lundi 14 au vendredi 18 novembre | du lundi au mercredi 19:30 | du jeudi au vendredi 20:30 AU NTA d'Angers.
- 06/07/08/09 DEC. à 20H30 AU TU à Nantes













jeudi 17 novembre 2011

Atelier de l'école du TNB par Christine Letailleur. Hinkemann de Ernst Toller.

Hinkemann
Une tragédie de ERNST TOLLER 


Texte français : Huguette et René Radrizzani. 


Adaptation et mise en scène : Christine Letailleur. 
Assistée de : Manuel Garcie-Kilian. 


avec des élèves de la promo 7 : Karine Piveteau, Yann Lefeivre, Nathan Bernat, François-Xavier Phan. 


Durée : 2H



« Nous vivons une époque de nationalisme effréné, de la haine raciale brutale. Les hommes qui ont de la spiritualité sont isolés, menacés et agressés par la violence du pouvoir, la raison est méprisée, l’esprit diffamé. De tout temps, que nous songions à Socrate, Giordano Bruno, Spinoza, les grands esprits défenseurs de la vérité ont été massacrés […] Si nous croyons au pouvoir de la parole, et en tant qu’écrivains, nous y croyons, nous n’avons pas le droit de nous taire. » Ernst Toller.



C’est avec quelques jeunes comédiens de l’école que j’ai choisi d’explorer une œuvre d’Ernst Toller (1893-1939) qui reste un auteur peu connu en France. Pourtant, il fut, selon les traducteurs, « plus que Brecht ou Horváth, le sismographe des problèmes sociaux, humains et politiques de son époque. »
Ernst Toller écrit sa tragédie, Hinkemann, entre 1921 et 1922. Après s’être engagé comme volontaire dans l’armée Allemande, il est traumatisé par les atrocités de la bataille de Verdun ; il choisit alors de s’engager, de militer pour la paix et le socialisme. Il sera condamné à cinq ans d’enfermement pour haute trahison. C’est durant cette période d’emprisonnement qu’il écrit la majeure partie de son œuvre : « Comme la lumière devait être éteinte le soir, il m’est arrivé de placer une couverture devant la table, sous laquelle je rampais pour écrire mes textes à la lueur d’une bougie, introduite en fraude. Parfois le directeur de la prison confisquait mes livres… Par tous les moyens possibles, je faisais sortir en contrebande les ouvrages confisqués. »

Hinkemann est la tragédie d’un homme solitaire dans une époque qui est celle de l’après guerre où gronde la misère, la révolte du prolétariat et l’antisémitisme. Le jeune soldat Eugen Hinkemann revient du front mutilé : “Le coup de feu d’un salaud de Français a fait de moi un infirme, un être ridicule.” Sa femme, Grete, se laisse séduire par son ami, Grosshahn : “Parfois, dit-elle, mon mari me fait peur, je ne peux plus le souffrir, il me dégoûte.” Dans le plus grand dénuement, Eugen accepte de faire la bête de foire, pour amuser la foule, chez un forain peu scrupuleux. Un jour, Grete, au bras de son amant, voit son mari s’exhiber ainsi, elle est alors prise de remords. Elle décide de quitter Grosshahn, mais ce dernier dévoile à Eugen sa liaison avec sa femme…

Christine Letailleur.

Présentations  : 


Mercredi 23 Novembre. 19H30
Jeudi 24 Novembre. 20H30.
MAJ : Une supplémentaire Vendredi 25 Novembre à 18H !


Entrée libre.
Réservations auprès de Audrey Belloir : 0299311280

Marie-Laure, Simon, Laurent, Giuseppe, Stéphane, et Koltès, au TU à Nantes.

02/03/05/06/07 DEC. à 20H30STUDIO THEATRE - 1H45

DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON - VARIATION(S)

BERNARD-MARIE KOLTÈS - MARIE-LAURE CROCHANT


Après le Studio Lab,, maintenant, le spectacle, en entier..



Texte:Bernard-Marie Koltès
Mise en Scène: Marie-Laure Crochant

Scénographie: Bénédicte Jolys Collaboration artistique: Laurent Cazanave

Avec: Giuseppe Molino, Simon Le Moullec, Stéphane Fromentin.




UN VOYAGE DANS LES EAUX TROUBLES DU DÉSIR.


Un dealer et son client. L'un est dépendant de l'autre, et vice versa. Marie-Laure Crochant s'empare de ce rapport ambigu décrit par Koltès et interroge le Désir. Elle aborde le texte comme un matériau ; la langue devient physique, organique et le moteur du mouvement. L’univers sonore est électrique et l’espace de jeu prend la forme d’une installation plastique dont les spectateurs fixent les contours. Et le texte se fait entendre, instinctif et animal, soutenu par une forte présence des corps.


Cette première mise en scène de Marie-Laure Crochant revisite la pièce de Koltès en la traitant sous forme de "variations", créant ainsi un objet polysémique aux frontières flottantes. Avec une écriture scénique sensible, elle propose une expérience réflexive pour tous les acteurs – interprètes comme spectateurs.

Extrait :

LE DEALER
(...) 
Mais plus le vendeur est correct, plus l'acheteur est pervers ; tout vendeur cherche à satisfaire un désir qu'il ne connaît pas encore, tandis que l'acheteur soumet toujours son désir à la satisfaction première de pouvoir refuser ce qu'on lui propose ; ainsi son désir inavoué est exalté par le refus, et il oublie son désir dans le plaisir qu'il a d'humilier le vendeur. Mais je ne suis pas de la race des commerçants qui inversent leurs enseignes pour satisfaire le goût des clients pour la colère et l'indignation. Je ne suis pas là pour donner du plaisir, mais pour combler l'abîme du désir, rappeler le désir, obliger le désir à avoir un nom, le traîner jusqu'à terre, lui donner une forme et un poids, avec la cruauté obligatoire qu'il y a à donner une forme et un poids au désir. Et parce que je vois le vôtre apparaître comme la salive au coin de vos lèvres que vos lèvres ravalent, j'attendrai qu'il coule le long de votre menton ou que vous le crachiez avant de vous tendre un mouchoir, parce que si je vous le tendais trop tôt, je sais que vous me le refuseriez, et c'est une souffrance que je ne veux point souffrir.


PRODUCTION DÉLÉGUÉE - TU-NANTES COPRODUCTION - TU-NANTES, THÉÂTRE DE L’ÉPHÉMÈRE AVEC LA PARTICIPATION - THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE

Photo teaser ! :


lundi 31 octobre 2011

A nos étoiles créée à L'Aire Libre pour Mettre en scène - Saint-Jacques de la Lande

Arnaud Stéphan metteur en scène au festival !

A nos étoiles créée à L'Aire Libre pour Mettre en scène - Saint-Jacques de la Lande



Tous les ans L'Aire Libre ouvre ses portes au festival Mettre en Scène. Et tous les ans, le public y voit une création.

Pour 2011, après une résidence de six semaines, Arnaud Stéphan, jeune metteur en scène de la Compagnie Indiscipline, donne A nos étoiles. La pièce est conçue d'après Raison et Acte dans la douleur du Silence, un texte ayant reçu les encouragements du Centre national du Théâtre en 2010, et écrit par Babouillec, autiste sans paroles, pseudonyme de la jeune auteure rennaise Hélène Nicolas.

Empêchements avec la vie


Qualifiée par Arnaud Stéphan « d'objet singulier à l'intersection du théâtre, de la musique conçue par Gaël Desbois, et des arts plastiques du fait de la scénographie imaginée par Alexandra Vincens », elle surprend aussi par le parti pris de faire entendre la parole d'une autiste.

« Hélène Nicolas souffre de ce trouble mental. Mais elle est surtout une formidable jeune auteure confrontée aux réalités de notre monde, ici et maintenant. Ses difficultés à communiquer avec les autres sont des handicaps que nous connaissons tous. Nous avons tous des empêchements avec la vie. »

Malgré un sujet difficile, le spectacle se veut joyeusement iconoclaste et inattendu, dans l'objectif de mettre tout le monde au même diapason. « Je veux faire entendre ce qu'elle a à dire sur notre société, sur la vie de tous les jours et ses difficultés. En ce moment où des économies s'effondrent, où des tyrannies tombent, il nous reste encore des frontières à abattre. Nous avons envie de profiter de notre jeunesse pour contribuer, en toute honnêteté, à changer de regard sur la différence. Peut-être suffit-il pour cela d'éclairer autrement la problématique ? »

Une petite révolution à découvrir avant les spectateurs de Quimper et Cavaillon où la pièce est déjà programmée.

Mardi 8 novembre, à 21 h ; mercredi 9 et jeudi 10, à 19 h ; vendredi 11, à 15 h et samedi 12, à 18 h au théâtre de L'Aire Libre. Durée : 90 minutes. Réservations : 02 99 30 70 70 ou www.theatre-airelibre.fr.

À noter : pour poursuivre la découverte de l'univers de Babouillec autiste sans paroles, l'équipe du spectacle propose une installation vidéo déambulatoire, composée à partir de textes de l'auteure et de portraits filmés, questionnant l'identité. À voir avant ou après la représentation.

(source : Ouest France.)

dimanche 30 octobre 2011

Avant le TNB, violent chahut au théâtre à Paris !


Le visage du Christ, peint par un artiste de la Renaissance italienne, occupe tout le fond de scène.



A Paris, des chrétiens fondamentalistes perturbent un spectacle de Romeo Castellucci, programmé à Rennes en novembre. La police devra-t-elle protéger le public du Théâtre national de Bretagne ?


Boules puantes

Jet d'huile de vidange sur le public. D'oeufs aussi. Et de boules puantes ! Quand ils n'ont pas carrément envahi la scène du Théâtre de la Ville, de jeunes activistes, fondamentalistes chrétiens, ont sérieusement perturbé, cette fin de semaine à Paris, les représentations de « Sur le concept du visage du fils de Dieu », un spectacle de l'Italien Romeo Castellucci.

Au point que Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, condamne et que la Ville de Paris porte plainte au côté d'Emmanuel Demarcy-Mota. « Nous ne céderons sous aucun prétexte à ces menaces et à cette intimidation, assure le directeur du Théâtre de la Ville qui était encore récemment à Rennes où son « Rhinocéros » a triomphé au TNB, rue Saint-Hélier. Nous entendons défendre la liberté d'expression, les droits du théâtre et la mission qui est la nôtre face à cette terreur. »

Mystère de la fin

De quoi s'agit-il ? « Sur le concept du visage du fils de Dieu », qui sera présenté dans la salle Serreau du Théâtre national de Bretagne du 10 au 12 novembre, met en scène un père vieillissant, souffrant de dysenterie et qui se vide sous le regard de son fils, peu à peu débordé. Associer des scènes crues au visage du Christ, dont le portrait occupe le fond de scène, choque les fondamentalistes chrétiens.

Castellucci, lui-même, monte au créneau pour défendre son oeuvre : « Ce spectacle est une réflexion sur la déchéance de la beauté, sur le mystère de la fin. Les excréments, dont le vieux père incontinent se souille, ne sont que la métaphore du martyre humain comme condition ultime et réelle. Le visage du Christ illumine tout ceci par la puissance de son regard. C'est ce regard qui dérange et met à nu. »Castellucci dit pardonner aux fauteurs de trouble car « ils n'ont jamais vu le spectacle. »

Manipulation mensongère

François Le Pillouër défend, bien sûr, la pièce, programmée dans le cadre du festival Mettre en Scène. Le directeur du TNB fait preuve de la même fermeté que son collègue parisien, Demarcy-Mota. « Le théâtre de Castellucci interroge profondément la morale et la foi sans sombrer dans la caricature, ni la provocation. Dans la pièce, le fils fait ce qu'il peut pour soulager son père dont l'état se dégrade. Comme on le ferait en accompagnant un proche vers la mort. Il n'y a rien de sacrilège, ni de blasphématoire là-dedans ! »

Pour lui, l'interprétation des fondamentalistes est mensongère. « Je condamne cette manipulation qui porte atteinte à l'ordre public. » Comme à Paris, le directeur du TNB n'hésitera pas à faire appel aux forces de l'ordre afin de protéger les spectateurs. Si besoin est. Car « Sur le concept du visage du fils de Dieu » a déjà tourné dans toute l'Europe sans poser de problème, ni soulever la moindre indignation.



Benoit LE BRETON de Ouest France.

samedi 15 octobre 2011

TINY FEET

Parce-que Emilie Quinquis fait aussi de la musique !
(ENCORE un nouveau nom :))







Et qu'il faut le découvrir !
Voir le Myspace !


Ou écouter directement un des morceau : 



(et d'autres sur SoundCloud...)




vendredi 14 octobre 2011

A la racine. (avec Julie et Yoan notamment...)









1ÈRE FRANÇAISE
A LA RACINE
« Radical signifie simplement saisir les choses à la racine » (Angela Davis)

Autour d’Angela Davis, figure de proue des luttes anti-racistes et anti-sexistes, Marine Bachelot réunit des figures à la fois mythiques et historiques, librement réinventées : Ève, Jésus, Sigmund et Shérazade. Catapultés dans un séminaire, ils cohabitent, se confrontent, s’affrontent. À partir de questions féministes, À la racine met en abîme les situations de domination et leurs entrelacements : des hommes sur les femmes, mais aussi des riches sur les pauvres, des blancs sur les noirs et propose un regard aigu sur ce qui lie les questions de pouvoir, de sexualité et de genre. Marine Bachelot avait créé pour Mettre en Scène 2008 Artemisia Vulgaris II, pièce remarquée par sa singularité, sa tonalité et son engagement.

[Cliquez ici pour télécharger le dossier À la racine ]

GÉNÉRIQUE

Texte et mise en scène Marine Bachelot
Assistante à la mise en scène Faye Atanassova-Gatteau
Interprètes Yoan Charles, Julie Duchaussoy, Bérengère Lebâcle, Elios Noël, Nina Nkundwa
Scénographie Bénédicte Jolys
Création vidéo Julie Pareau
Création lumière Arnaud Godest
Costumes Laure Fonvieille







Production Lumière d'août
Coproduction Théâtre National de Bretagne (Rennes), La Paillette Théâtre (Rennes)
Soutien CDR Le Préau (Vire)
Avec l'aide à la production de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne



Pendant Mettre en Scène à Rennes au :

Théâtre La Paillette
Mardi 08 novembre 2011 à 21:00
Mercredi 09 novembre 2011 à 21:00
Jeudi 10 novembre 2011 à 21:00
Vendredi 11 novembre 2011 à 19:00
Samedi 12 novembre 2011 à 15:00

lundi 3 octobre 2011

Page Facebook disponible pour nous suivre !

Nous avons maintenant une page publique sur Facebook. Cliquez sur "j'aime" (à droite, là...) pour suivre les billets du blog sur Facebook.

samedi 1 octobre 2011

Nouveau design du blog !

Voilà, c'est fait, un petit rafraîchissement du design pour notre blog chéri, plus clair, plus sobre ! N'hésitez plus à nous suivre, à partager, et même à participer ! C'est ouvert à tous ! Que votre année soit pleine de théâtre !

Lundi c'est la première !








Meaning(s) ou quelque chose plutôt que rien ?


Lundi c'est la première ! 

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Sept jeunes comédiens de l’École du Théâtre National de Bretagne
et de l’Académie Théâtrale de Limoges sous la direction de Pierre Sarzacq
nous livrent aujourd’hui un regard d’une génération sur elle-même
et sur le monde. Raconter ce que nous sommes, ce qui nous fait,
ce qui nous pousse ou nous empêche. Parce que nous ne savons pas
et nous voulons juste comprendre. Comme une petite lueur possible ?
Plutôt que rien, quelque chose.

Ce spectacle a reçu l’aide de la DRAC Pays-de-la-Loire, du Conseil Régional des Pays-de-la-Loire,
du Conseil Général de la Sarthe, de la Ville du Mans
Co-productions : l’Espal / scène conventionnée du Mans, la Fonderie du Mans,
le Lieu Unique / scène nationale de Nantes (résidence-création)
et avec la participation du Théâtre National de Bretagne / Rennes et du T.U. Nantes.


Conception et mise en scène Pierre Sarzacq
Scénographie et lumières Cyrille Guillochon Création sonore Emmanuel Six
Vidéo Olivier Clausse Costumes Béatrice Laisné

Avec Denis Boyer, Yoan Charles, Julie Duchaussoy, Manuel Garcie-Kilian,
Simon Le Moullec, Mathilde Monjanel, Anne-Sophie Sterck


Du lundi 3 au vendredi 7 octobre 20h30
Samedi 8 octobre 17h
Supplémentaire : Lundi 10 octobre 14h30

La Fonderie Le Mans
2 rue de la fonderie
tram Lafayette

Réservation Cie NBA Spectacle

Compagnie NBA Spectacles / 02 43 86 62 89

010_0146©CarolineBigret_LeLieuUnique-border.jpg


vendredi 2 septembre 2011

Création : MEANNING(S) ou quelque chose plutôt que rien ? à la Fonderie (au Mans) du 3 au 8 octobre !








avec

Denis Boyer
Yoan Charles
Julie Duchaussoy
Manuel Garcie-Kilian
Simon Le Moullec
Mathilde Monjanel

Anne-Sophie Sterck


Conception et mise en scène
Pierre Sarzacq
Scénographie et lumières 
Cyrille Guillochon
Création sonore 
Emmanuel Six
Vidéo
Olivier Clausse
Costumes
Béatrice Laisné


Quelque chose plutôt que rien ?
Voire !
En tout cas, tenter de donner sens.
Chercher. Sentir. Ressentir. Traduire. Interpréter. Concevoir. Construire.
Incarner.
Sept jeunes gens sur un plateau. Sept jeunes adultes. Des acteurs.
Sept, corps, tangibles, énergies joyeuses et tourmentées. Rythmes, chairs et souffles. Engagement.
Sept paroles spontanées, forcement politiques, nécessairement poétiques ; pour des avis, des envies, des stupeurs, des désespoirs, des élans, des révoltes, des projets, des rêves…
Utopies ?
Sept regards singuliers sur le monde.
Pour tenter de donner sens.

Quelque chose.
Des éclats de vie qui portent toutes les sensations.
Faire jaillir de façon forte et incontestable, comme on le fait pour une photo, une « révélation » du monde, pas mystique, non, mais plutôt une proposition, notre proposition, celle qui nous sera apparue, à force de recherches, de tentatives, la plus juste à nos yeux. Pour raconter ce que nous sommes, ce qui nous fait, ce qui nous pousse ou nous empêche. Parce que nous ne savons pas et que nous voulons juste comprendre.

Le chaos peut-être, les doutes évidemment, les espoirs sûrement.
Plutôt que rien, quelque chose !

MEANING(S) OU QUELQUE CHOSE PLUTÔT QUE RIEN ? est un projet de la Compagnie NBA (Le Mans) qui a réuni sept jeunes comédiens issus de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne et de l’Académie Théâtrale de Limoges sous la direction de Pierre Sarzacq. Après plusieurs périodes d’expérimentations où nous avons traversé de multiples matériaux textuels, gestuels, chorégraphiques, scénographiques… ; après avoir œuvré à donner une direction à notre travail, un sens, une écriture, bref à créer, nous livrons aujourd’hui le fruit de nos expériences : une proposition de regard d’une génération sur elle-même et sur le monde. Comme, une petite lueur possible ?


à la Fonderie, dans le cadre de la programmation de l'Espal, scène conventionnée 2011-2012

Lundi 3 octobre 20h30
mardi 4 octobre 20h30
mercredi 5 octobre 20h30
jeudi 6 octobre 20h30
vendredi 7 octobre 20h30
samedi 8 octobre 17h30

réservation Espal 02 43 50 21 50

ou billetterie@espal.net
tarif de 6€ à 20€

dimanche 24 juillet 2011

Looking for Venus / C'est encore à Avignon-Off avec Jonathan Genet.



Découvrez "La Venus" au festival off d'Avignon sur Culturebox !

Vénus (à la Chapelle du Verbe incarné - Avignon)

8 au 31 juillet 2011 / Relâche le 19 Juillet
Cadavres déterrés, accents jazz et couleurs vives scandent l’histoire d’amour impossible de l’héroïne, inspirée de celle qu’on appela la « Vénus Hottentote » au XIXème siècle et écrite pour le théâtre par l’américaine Suzan Lori-Parks. Vénus, embarquée dans une odyssée fantastique, voyage de l’Afrique du Sud à l’Europe, du monde forain à l’Académie des Sciences pour montrer ses fesses. Plongée dans un univers nocturne peuplé de créatures étranges, l’épopée obscène et funeste de son conte de fées se suit à bord d’un train fantôme… Ironie de l’Histoire: celle qui n’était pour ses contemporains qu’un monstre nous éblouit aujourd’hui par son humanité.
Les Arts-en-Sac La compagnie les ARTS-EN-SAC née en 2004 a pour objectif de créer, promouvoir et diffuser des spectacles vivants à visée pluridisciplinaire. Elle réunit des artistes venant de disciplines variées et complémentaires telles que les arts graphiques, visuels, scéniques et plastiques. En privilégiant le choix de textes contemporains, elle cherche à questionner l’actualité et à créer le débat.

Les Arts-en-Sac - France / Afrique du Sud
De Suzan Lori-Parks
Adaptation / Traduction Jean-Pierre Richard
Mise en scène / Chorégraphie Cristèle Alves Meira
Avec Fulvia Collongues, Jina Djemba Jonathan Genet, Noémie Landreau, Laurent Le Doyen
Dramaturgie / collaboration artistique : Valérie Maureau
Musique / Compositeur : Mati Dio
Assistante mise en scène : Juliette-Zoé Charrret
Décor : Yvan Robin assisté de Emeline Delanoy
Costumes : Benjamin Brett et Marine Demoury assistés de Clotilde Lerendu
Lumières : Jérémie Gaston-Raoul

Avec le soutien du Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, Le Colombier, L'Avant-Rue et le Jeune Théâtre National, DRAC île-de-France.

jeudi 14 juillet 2011

La promo 7 présente "Notre Histoire", ouverture de l'atelier dirigé par Christine Letailleur, assistée par Manu (de la promo 6 :) )


Nous avons le plaisir de vous inviter à l’ouverture de l’Atelier dirigé par Christine Letailleur les mercredi 20 et jeudi 21 juillet à 19h en salle Parigot au TNB :



« Notre Histoire. Un regard sur les années 1914-1933. Bertold Brecht. »

Conception, montage, et adaptation : Christine Letailleur.
Assistant à la mise en scène : Manuel Garcie-Kilian.

Vidéos et musiques tirées d’archives. (Etablissement Cinématographique et Photographique des Armées).

Avec:  Nathan Bernat, Duncan Evennou, Marina Keltchewsky, Yann Lefeivre, Ophélie Maxo, Thomas Pasquelin, Karine Piveteau, Mi Hwa Pyo.

« Brecht (1898-1956) reste un des auteurs les plus marquants du XXème siècle qu’il a traversé, subi, et incarné. Il a influencé toute une génération de metteurs en scène, suscité des passions. Aujourd’hui, il est intéressant de revisiter son œuvre avec des jeunes gens de vingt ans…
A l’âge de seize ans, Brecht compose des poésies patriotiques mais, très vite, avec les horreurs de la Première Guerre Mondiale, sa vision change radicalement : il prend conscience de l’époque et de sa brutalité. La guerre et la violence des rapports sociaux hanteront son œuvre ; quarante ans d’un incessant travail de création et de réflexion au service d’une utopie – comment changer le monde – et du théâtre – faire des laissés pour compte les héros de ses pièces. Brecht n’a cessé de s’interroger sur l’exploitation de l’homme par l’homme, de s’élever contre l’oppression, l’aliénation, et la domination de classes, de dénoncer le fascisme et les rouages du capitalisme.
L’Histoire fut notre creuset, en effet, l’actualité de l’époque fournit à Brecht l’inspiration pour écrire. On pourrait très bien analyser le XXème siècle au regard de sa production puisqu’elle en porte tous les conflits. Si l’Histoire est indissociable de son œuvre, certains écrits, comme ceux de Karl Marx et de Rosa Luxemburg l’ont aussi influencée.
« Bien qu’il n’y ait dans l’œuvre de Brecht, ni batailles, ni grands hommes, ni grands spectacles, ni destinées, le théâtre de Brecht », selon Barthes, « reste le plus historique de notre époque.»

A partir des écrits peu connus de l’auteur, notamment des textes de jeunesse (poésies en tous genre, écrits politiques, théoriques, pornographiques, fragments, pièces inachevées…), nous avons réalisé un montage, tout en essayant de rester au plus proche de l’esprit brechtien. Notre regard s’est donc porté sur la période 1914-1933, date à laquelle les œuvres de Brecht sont interdites, brûlées par les nazis ; déchu de sa nationalité, l’écrivain connait l’exil. »
Christine LETAILLEUR.

Durée : 1H40.
Jauge : 60 personnes par soir.

Photo de répétition :



Merci de vous inscrire pour l’une ou l’autre de ces soirées, de préférence par  mail :  
a.belloir@t-n-b.fr /  02.99.31.12.80