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mercredi 26 janvier 2011

En ce moment, à la Colline, Bulbus mis en scène par Daniel Jeanneteau (avec Julien Polet notamment...)

Bulbus



de

Anja Hilling

mise en scène et scénographie

Daniel Jeanneteau

collaboration artistique et lumières

Marie-Christine Soma

avec
Ève-Chems de Brouwer, Dominique Frot, Johan Leysen, Serge Maggiani, Julien Polet, Marlène Saldana
création

Grand Théâtre
du 19 janvier 2011 au 12 février 2011
du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
Photo © Élisabeth Carecchio
“Au-dessus autour de nous la glace.
À côté de moi la femme que j’aime.
Je ne sais pas qui elle est, mais elle
est nue et moi de même.”
À Bulbus, au pied de la montagne, la vie suit son cours. Ici il y a l’hiver, mais la maladie est un mot inconnu et le médecin un être de légende. Les gens de Bulbus paraissent simples ; le soir, sur la piste de curling, ils parlent de leurs affaires, du temps, des poules, rarement d’eux-mêmes. Manuel et Amalthéa s’y croisent pour la première fois, jeunes gens marqués au dos par la foudre et qui semblent saisis d’un amour gémellaire. Pour eux, à Bulbus il fait froid, très froid. Comme pris dans la glace, le temps paraît figé. Village fantôme d’un passé qui ne peut ou ne veut pas passer, Bulbus incarne le symptôme d’une pathologie oublieuse, mise en scène sous la forme d’un conte mêlant la trivialité du réel au mystère. Pour Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma, ce conte a la grâce inquiétante des paysages nordiques, mais aussi la noirceur d’une trame policière. Dans un monde d’apparence simple, il laisse affleurer le poids de la mémoire gelée, qui empêche une génération de succéder à l’autre, et la piège dans son désir d’oubli. Bulbus somnole, mais laisse percer sous la glace une pulsation de vie. Anja Hilling écrit comme on parle, son théâtre, narratif autant que suggestif, est doué d’une vive invention ; théâtre d’épidermes écorchés et d’émotions brutes, il est aussi d’une profonde poésie.
Photo © Élisabeth Carecchio

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