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Adaptation, mise en scène et scénographie Christine Letailleur
d’après Platon
Ce mois de novembre 2012, (oui, oui, c'est dans 5 mois, mais d'ici-là, on vous en reparlera...) c'est.... le Banquet de Platon ! Dans le cadre du festival Mettre en scène, mais à St Brieuc, Quimper et le Mans ! (Vous voulez des invits ? Suivez notre page sur Facebook, et contactez-nous par ce biais...) Voici les dates :
LA PASSERELLE à St Brieuc.
JEU 8 NOV - 20:30
VEN 9 NOV - 20:30
Théâtre l'ESPAL au Mans.
MAR 13 NOV - 20:30
MER 14 NOV - 20:30
JEU 15 NOV- 20:30
VEN 16 NOV - 20:30
(Voir le site.)
(Voir le site.)
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE à Quimper.
ME 21 NOV - 20:00
JE 22 NOV - 20:00
(Voir le site.)
"Il semble que quelqu’un qui lit Le Banquet pour la première fois, s’il n’est pas obnubilé par le fait que c’est un texte d’une tradition respectée, ne peut pas manquer d’éprouver le sentiment qu’expriment à peu près ces mots –être soufflé.
Je dirai plus - s’il a un peu d’imagination historique, il doit se demander comment une pareille chose a pu être conservée à travers ce que j’appellerai volontiers les générations de moines et de grimauds, tous gens dont il ne me semble pas qu’ils étaient par destination faits pour nous transmettre un texte dont il ne peut manquer de nous frapper que par une de ses parties au moins, par sa fin, il se rattache plutôt, pourquoi ne pas le dire, à ce qu’on appelle de nos jours une littérature spéciale, celle qui peut tomber sous le coup des perquisitions de la police.
Jacques Lacan "
(Voir le site.)
"Il semble que quelqu’un qui lit Le Banquet pour la première fois, s’il n’est pas obnubilé par le fait que c’est un texte d’une tradition respectée, ne peut pas manquer d’éprouver le sentiment qu’expriment à peu près ces mots –être soufflé.
Je dirai plus - s’il a un peu d’imagination historique, il doit se demander comment une pareille chose a pu être conservée à travers ce que j’appellerai volontiers les générations de moines et de grimauds, tous gens dont il ne me semble pas qu’ils étaient par destination faits pour nous transmettre un texte dont il ne peut manquer de nous frapper que par une de ses parties au moins, par sa fin, il se rattache plutôt, pourquoi ne pas le dire, à ce qu’on appelle de nos jours une littérature spéciale, celle qui peut tomber sous le coup des perquisitions de la police.
Jacques Lacan "
(Photo Caroline Ablain.)
"En
juin 2009, j’ai mené un atelier de pratique artistique sur le Banquet de Platon avec sept élèves de troisième
année de l’école du Théâtre National de Bretagne. C’est avec de jeunes
comédiens que je voulais aborder et interroger ce dialogue, l’un des plus
connus de Platon, afin d’en faire entendre l’insolence de sa pensée et toute sa
modernité. Cet atelier me donna l’occasion de me plonger dans la matière même du
texte, d’en explorer les méandres, les mouvements de la pensée du philosophe, et
de composer une adaptation pour le plateau. Nous avons présenté ce travail du 2
juin au 6 juin 2009 au TNB dans le cadre des présentations d’ateliers. Forte de
cette expérience et suite aux retours très positifs concernant ce travail, je
souhaite reprendre le Banquet, dans
un cadre professionnel, avec certains
des acteurs qui ont participé à cet atelier et qui sont depuis rentrés dans le
circuit professionnel ; quelques uns ont d’ailleurs travaillé sur Le Château de Wetterstein de Wedekind." Christine Letailleur.
Rédigé vers 385 avant J.-C., Le Banquet est l’un des textes fondamentaux de notre culture occidentale. Traitant de l’Amour et du Beau, il eut un large retentissement dans l’histoire de la littérature et de la pensée. Il est aussi, parmi les dialogues de Platon, le plus célèbre. Outre sa dimension philosophique, politique, il est d’un grand intérêt littéraire et dramatique.
Loin d’être un simple dialogue, Le Banquet est digne d’une œuvre théâtrale, avec sa progression dramatique et ses coups de théâtre. Par une nuit qui suit la victoire du jeune et beau poète Agathon au concours de tragédies, quelques messieurs de la haute société athénienne se rendent en sa demeure, afin de fêter l’événement autour d’un symposium, c’est-à-dire d’une « beuverie collective » ! Fatigués de boire, les convives décident de se livrer à une joute philosophique, dont l’objet sera l’éloge d’Eros (qui signifie ici l’amour au masculin). Socrate y développe sa propre réflexion, expliquant comment l’expérience sensible permet d’accéder à l’intelligible, la beauté charnelle à l’Idée du Beau, et l’amour à la philosophie.
Dans cette adaptation théâtrale, Christine Letailleur souhaite tout d’abord faire entendre la langue de Platon (en tant que matière littéraire et rhétorique) dans une certaine légèreté, proche du badinage même, mais aussi rendre cette langue vivante par le plaisir de l’acteur à jongler avec ces mots, et bien sûr souligner la dimension politique de l’œuvre. Enfin, parce que le théâtre, comme la philosophie, nous montre l’importance des mots dans la constitution des idées, elle veut nous rendre accessible la pensée de Platon grâce à la magie de la scène et de la représentation.
Adaptation, mise en scène et scénographie Christine Letailleur
Avec Julie Duchaussoy, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Simon Le Moullec, Christian Esnay, Elios Noel et Philippe Cherdel.
Lumières Stéphane Colin Son Manu Léonard
Assistante à la scénographie Bénédicte Jolys
PS : 5 des 7 comédiens ont été élèves de l'école du TNB !
Christine Letailleur est artiste associée au Théâtre National de Bretagne - Rennes.
Dans le cadre du festival Mettre en scène 16e édition
Durée : environ 2H
Production : TNB Coproduction : La Passerelle, Théâtre de Cornouaille, Cie Fabrik Théâtre
(Photo Caroline Ablain.)
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