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dimanche 16 décembre 2012

Living ! articles et quelques représentations encore au TQI...

Parce-que nous n'avions pas fait d'articles sérieux sur le spectacle de sortie de la promo 7, voici l'erreur réparée ! Tout sur Living ! la nouvelle création de Stanislas Nordey avec les éleves sortant !

 (Marie Thomas)

"C’est dans le cadre du festival « Mettre en scène » à Rennes, que nous avons découvert ce spectacle de Stanislas Nordey. « Living ! » ne raconte pas l’histoire de ce groupe artistique américain fondé par Julian Beck et Judith Malina, qui bouleversa le langage et les codes du théâtre. Nordey a théâtralisé leurs pensées, à travers les voix des jeunes acteurs sortis de l’Ecole du Théâtre national de Rennes. La société, le genre humain, le théâtre, l’art, la culture, la politique sont abordés. En écoutant ces réflexions, ces coups de colère, ces textes révolutionnaires, il ne faut jamais oublier le contexte de leur époque : la beat génération, le mouvement hippie et l’abus de stupéfiants. Le dernier texte de Beck reste le plus intéressant. Car les questions qu’il y pose résonnent toujours. Elles portent sur la création et l’humain. Les seize comédiens, très prometteurs, montrent à travers ces monologues leurs diversités et leurs talents. On entend très bien, ce grand rêve idéaliste que fut le Living."
sur (Pariscope)

 (Tristan Rothhut  et Marie Thomas)


"C’est un magnifique cadeau que Stanislas Nordey a offert aux jeunes acteurs sortant de l’école du TNB (Théâtre national de Bretagne), en leur donnant à découvrir les textes de Judith Malina et Julian Beck, cofondateurs du Living theatre. Et à se les accaparer.

L’image brouillée du Living après Avignon 68

Nordey avait lui-même découvert ces textes à la sortie du conservatoire, à une époque où, en cherchant bien, on pouvait encore se les procurer. Ils sont aujourd’hui introuvables. Et c’est avec ceux dont il a piloté la formation et au moment même où il quitte la direction de l’école du TNB (Eric Lacascade lui succède) qu’il signe « Living ! », un travail en forme de manifeste et de bouquet de fleurs.

En France, l’image du Living est trop souvent réduite à l’affaire Beck-Vilar qui ébranla le Festival d’Avignon 1968. Or on ne peut saisir ce qui se passa cet été-là qu’au regard d’une longue histoire qui commence au tout début des années 50 à New York lorsque Julian Beck (venu de la peinture) et Judith Malina (d’origine allemande, elle fut élève de Piscator) ouvrent un lieu alternatif, le Cherry Lane. Un théâtre résolument anti-Broadway où ils ne resteront pas longtemps (expulsés).

Le propos de Nordey n’est pas historique, mais rappelons tout de même quelques épisodes.

Entre anarchisme et Antonin Artaud

En 1955, leur version de « Ce soir on improvise » de Pirandello les conduit à s’interroger sur leur pratique du théâtre de texte, le rôle du metteur en scène et le rapport au réel. C’est aussi ce qu’a voulu faire Stéphane Braunschweig dans sa version de « Six personnages en quête d’auteur » mais avec beaucoup moins de radicalité.

« The Connection » met en scène des drogués qui attendent leur dealer (leur « connection »), jouant sur une ambiguïté du vrai-faux, les acteurs allant demander une dose auprès des spectateurs. Succès et scandale.

Les voici naviguant entre anarchisme, pacifisme et Antonin Artaud. « The Brig » se passe dans une prison militaire de la base d’Okinawa. Des barbelés séparent la scène du public. Un théâtre de la cruauté, littéralement. Interdiction, emprisonnement.

Ils franchissent l’Atlantique avec « Small Mysteries », montent « Les Bonnes » de Genet à Berlin, « Frankenstein » au Festival de Venise en 1965. Vilar décide de les inviter à son festival avec « Small Mysteries », « Antigone » (créé en 67) et leur nouvelle création « Paradise now ». Une invitation forte et généreuse. La suite est connue.

Le geste de Julian Beck demandant au public de « Paradise now » de sortir dans les rues d’Avignon n’était pas une simple provocation, c’est un geste qui venait de loin.

« Paradise now » et après

« Paradise now », « empêché » à Avignon, tournera pendant deux ans dans les retombées de Mai 68. Puis la troupe va se disperser, se dissoudre. Non sans avoir marqué profondément des aventures alors naissantes du théâtre américain d’avant-garde comme l’Open theatre de Joseph Chaikin et le Performance group de Richard Schechner.

Beck est mort d’un cancer, Judith Malina, toujours vaillante, est encore venue récemment passer quelques semaines en Europe.

Toute cette histoire du Living traverse le spectacle « Living ! », les textes étant dits sans ordre chronologique ni contextualisation. A un moment, un des jeunes acteurs clame :

« Où sont les dockers, les travailleurs du textile, les mécaniciens ? Il n’y a pas de fermiers ici, personne qui ait construit ce bâtiment, personne qui cultive la terre, ici il n’y a pas de Noirs, pas un égoutier, pas une couturière. Pour qui est ce bâtiment ? Où est le peuple ? »


La question du public taraude le Living. Comme elle taraude bien des aventures pionnières telle la décentralisation dramatique en France. Gabriel Garran qui inventa le Théâtre de la commune à Aubervilliers avait pour slogan : « Le théâtre appartient à ceux qui n’y vont pas. » Traduit en langage Living cela peut donner :

« Au théâtre, nous rassemblons l’intuition du public en une belle petite boulette comme un ponpon d’opium puis, nous l’allumons. Et la fumons, en espérant trouver le secret du guide. »

« La tribu est un moyen de creuser ensemble »

La réponse de Julian Beck et Judith Malina sera la tribu, ouverte (opposée au clan fermé et hiérarchique de la troupe). Ils invitent les spectateurs à les rejoindre sur scène comme ils le feront à Avignon.

« La tribu est un moyen de creuser ensemble. Chacun de ses membres est attentif à l’épanouissement et au bien-être de tous les autres membres. Ils constituent une communauté où les individus ne s’aliènent pas les uns les autres. »

Des mots qui parlent à plus d’une des tribus (compagnie, groupe, collectif) qui, aujourd’hui, façonnent le devenir du théâtre. Ces mots du Living, les comédiens qui viennent de sortir de l’école du TNB ne sont pas prêts de les oublier.

Nommons-les : Sarah Arous, Nathan Bernat, Romain Brosseau, Duncan Evennou, Simon Gauchet, Ambre Kahan, Marina Keltchewsky, Yann Lefeivre, Ophélie Maxo, Anaïs Muller, Thomas Pasquelin, Karine Piveteau, François-Xavier Phan, Mi Hwa Pyo, Tristan Rothhut, Marie Thomas.

Non seulement ils défendent leurs textes mais ils les font leur, comme une prise de guerre. Chacun a choisi le(s) texte(s) qu’il souhaitait dire, s’est habillé comme il l’entendait. Nordey, entouré de quelques complices (sa collaboratrice Claire Ingrid Cottanceau, le scénographe Emmanuel Clolus, etc.), a orchestré le tout.

« Comme si la révolution était une idée-tabou »

Le mot « révolution » va de bouche en bouche et finit par former une escadrille comme un vol de grues annonçant un changement de saison. Cependant, c’est à Artaud que Nordey laisse le dernier mot. En donnant lecture du manifeste qui préside à la naissance du théâtre Alfred Jarry à l’orée de la saison 1926-1927. Sans le post-scriptum (ajouté par Artaud après son exclusion du groupe surréaliste) qui commence pourtant haut et fort :

« P.S. Ces révolutionnaires au papier de fiente qui voudraient nous faire croire que faire actuellement un théâtre est (comme si ça en valait la peine, comme si ça pouvait titre à conséquence, les lettres, comme si ce n’était pas ailleurs que nous avons depuis toujours fixé nos vies), ces sales bougres donc voudraient nous faire croire que faire actuellement du théâtre est une tentative contre-révolutionnaire, comme si la Révolution était une idée-tabou et à laquelle il soit depuis toujours interdit de toucher.

Eh bien moi je n’accepte pas d’idée-tabou. »"
sur (Rue-89)



(Anaïs Muller et Thomas Pasquelin)

D'autres articles :

Blog le monde.
Blog Figaro.
Figaro journal.
Libé.
Evène.
Théâtre du Blog.
Scène Web.
Blog lacritiquedecequej'aivu.
Ouest France.

Et pour le plaisir de voir Julian Beck en action :




Voici les représentations qui restent : 

Ma 18 20:00
Me 19 20:00
Je 20 19:00
Ve 21 20:00
au Théâtre des Quartiers d’Ivry / Studio Casanova.

D’après des textes extraits de
La vie du théâtre et Théandrique de Julian Beck
traduction Fanette Vander
Les chants de la révolution de Julian Beck
traduction Pierre Joris
Entretiens de Beck, Malina et Lebel traduction Jean-Jacques Lebel

mise en scène 
Stanislas Nordey
collaboratrice artistique 
Claire ingrid Cottanceau
scénographie 
Emmanuel Clolus
lumière 
Philippe Berthomé
son 
Michel Zurcher
collaboration vocale 
Martine-Joséphine Thomas
avec  
Sarah Amrous 
Nathan Bernat 
Romain Brosseau
Duncan Evennou 
Simon Gauchet 
Ambre Kahan 
Marina Keltchewsky
Yann Lefeivre
Ophélie Maxo 
Anaïs Muller
Thomas Pasquelin
Karine Piveteau
François-Xavier Phan
Mi Hwa Pyo 
Tristan Rothhut 
Marie Thomas

Création au festival
Mettre en scène
au TNB à Rennes
du 8 au 17 novembre 2012


(Photos : Brigitte Enguérand) 


samedi 1 décembre 2012

Le FITORIO THEATRE présente : Le feuilleton d'Hermés

Pour ceux qui veulent voir une petit merveille et du même coup faire un tour dans le sud, c'est maintenant ! 

  CREATION DECEMBRE 2012
Le feuilleton d'Hermés 



     Représentations pour les scolaires le mardi 4 décembre à 14h/
      le 6 décembre à 10h30 et 14h/ le 7 décembre à 10h30 et 14h.
        Représentation tout public le vendredi 7 décembre à 20h30
                                     
                                                                  Foyer Municipal
                                                                 Avenue Notre Dame
                                                                 Tél : 04 75 54 64 20

                                                          Tarifs: 15 euros/ réduit 8 euros
                                                   BOURG ST ANDEOL / ARDECHE  


« Quand une nation perd ses conteurs, elle perd ses enfants. » - Peter Handke

Renouant avec la tradition orale, Murielle Szac présente les épisodes fondateurs de la mythologie grecque, en nous proposant de suivre Hermès, divinité la plus présente dans les légendes mythologiques : messager des Dieux, gardien des voyageurs, héraut divin menant les âmes à leur dernière demeure.
Un regard posé sur les hommes faibles que nous sommes.
Mais un regard leur prêtant pourtant toujours la capacité à changer le monde, portés par un infini Espoir.
Son récit pose la question essentielle de la responsabilité : la responsabilité pour notre humanité en devenir dont les enfants sont la clef.



D'autres vidéos cliquez ici.


À propos de l’adaptation du Feuilleton d’Hermès par la compagnie Fitorio Théâtre 8*6*1*6…

Lorsque j’ai rencontré une partie de la troupe du Fitorio Théâtre, à l’automne 2011, j’ai senti que c’était Hermès qui me les envoyait ! Quelque chose de lumineux se dégageait de leur incroyable énergie…
C’est d’abord leur désir de s’adresser à un jeune public qui m’a touchée : lorsqu’on sort d’une grande école nationale de théâtre très prestigieuse, on a plus souvent en tête des rêves de scènes nationales et de grands textes du répertoire que de faire vibrer les enfants. Comme je travaille pour ce public exigeant et passionnant que sont les enfants depuis bientôt 20 ans, je ne pouvais qu’être sensible à cette démarche.
Ensuite, leur manière de me parler de mon texte m’a séduite : non seulement ils avaient plongé dans les mythes grecs que je racontais avec bonheur, mais leur manière de les évoquer me montrait qu’ils avaient compris et ressenti ce texte en profondeur. Tant dans sa démarche, que dans ses soubassements : comment répondre aux questions de la naissance du monde, des hommes, du bien et du mal, bref toutes ces questions des origines qui travaillent petits et grands depuis la nuit des temps. Ils étaient déjà en familiarité avec mes héros, qui devenaient les leurs. J’ai su que j’allais accepter de leur offrir mes personnages en confiance, qu’ils seraient entre de bonnes mains.
Enfin, leur respect de l’auteur et leur désir d’un travail en commun a fini de me convaincre. Nous allions partir dans une aventure ensemble, et cela j’adore !

Depuis cette date, j’ai pu vérifier à chaque étape que mon intuition de départ était la bonne : leur énergie, leur enthousiasme, leur sens du collectif, leur manière de se poser les bonnes questions au bon moment,  leur respect de mon avis, construisent pas à pas un spectacle dont la vitalité éblouissante sera en phase avec le formidable engouement que génère le Feuilleton d’Hermès auprès des dizaines de milliers de lecteurs qu’il a déjà rencontré.

Ils seront au rendez-vous avec un spectacle dont je serai fière.
Les Dieux de l’Olympe les accompagnent !

Murielle SZAC

Un article local : 







lundi 26 novembre 2012

PETIT EYOLF - Anne-Sophie à Vanves

PETIT EYOLF
de HENRIK IBSEN

[ CRÉATION ]
JONATHAN CHÂTEL


Au Théâtre de Vanves DU MERCREDI 28/11 AU SAMEDI 1ER/12 - 20:30




ELK COMPAGNIE
Mise en scène et adaptation : Jonathan Châtel
Avec Alexandra Flandrin, Vladislav Galard, Pauline Lorillard, Laurent Menoret, Anne-Sophie Sterck
Collaboration artistique: Sandrine Le Pors
Traduction : Inger Winsnes et Jonathan Châtel
Scénographie : Gaspard Pinta
Collaboration à la scénographie et régie générale : Camille Faure
Lumières : Marie-Christine Soma
Régie lumières : Eric Corlay
Musique : Daniel Freitag
Régie son : Jordan Allard
Costumes : Axel Aust
Assistante à la mise en scène : Adèle Rutigliano


LE SPECTACLE
 
De retour d'une randonnée en montagne, Alfred Allmers a pris une décision irrévocable : il renonce à la philosophie. Désormais, il veut se consacrer à Eyolf, son garçon handicapé. Asta, la demi soeur d'Alfred, et Rita, sa femme, sont stupéfaites par ce nouveau choix de vie.
Mais ce projet est balayé par la noyade d’Eyolf, qui laisse derrière lui l’image obsédante de ses yeux, grands ouverts, regardant depuis le fond du fjord.
La mort de l’enfant libère les culpabilités enfouies et expose chacun à l’impossibilité d’expier le passé ou d’envisager l’avenir. La haine, les pulsions sexuelles inavouables, la violence et le dégoût de l'autre refont surface et entraînent ces personnes aux limites de la folie.
Pourtant, comme le dit Rita, il faut bien essayer de vivre la vie, il faut résister à l'appel du vide.
Comment se reconstruire après une catastrophe ? Quelle fiction créer pour ne pas céder à l’angoisse et au cynisme ? Les personnes que décrit Ibsen sont des trentenaires. Pas encore désabusés, mais plus innocents, ils tentent in extremis d’inventer une existence nouvelle.


L'ÉQUIPE ARTISTIQUE
 
Jonathan Châtel est franco-norvégien.
Il reçoit une formation d’acteur et de philosophe avant de se tourner vers la mise en scène. Egalement scénariste (la bd Kirkenes, ...) et parolier (Frankenstein pour Julie Gayet, ...), il cofonde en 2011 avec Sandrine Le Pors, auteure, dramaturge et chercheure, la compagnie ELK.

(Pour réserver)


dimanche 11 novembre 2012

Festival Mettre en Scène 2012 - Les 3 spectacles où il y a des anciens élèves !

Topo des spectacles où il y a des anciens élèves !
Festival 2012 Mettre en Scène au TNB.

Henry VI de Thomas Jolly, qui a eu lieu du du 8 au 10 novembre 2012 au Triangle !

 
Avec
assistant à la mise en scène Alexandre Dain
collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant
création lumières Léry Chedemail, Thomas Jolly
musiques originales et création son Clément Mirguet
création costumes Sylvette Dequest, Marie Bramsen assistées d'’Émeline Frémont
avec Johann Abiola, Jean Alibert, Damien Avice, Bruno Bayeux, Alexandre Dain, Geoffrey Carey, Éric Challier, Flora Diguet, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel


 
 
En savoir plus sur ce spectacle, et sur les dates futures, cliquer ici.
 
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Le Banquet Ou l’Éloge de l’amour d’après Platon, qui a eu lieu a St Brieuc dans le cadre de mettre en scène, mais qui, si vous l'avez raté, va encore jouer cette année, ici :
 
mardi 13 au vendredi 16 novembre à l’Espal – Le Mans
mercredi 21 et jeudi 22 novembre au Théâtre de Cornouaille / Quimper
 
 
Avec
adaptation, mise en scène, scénographie — Christine Letailleur
lumière — Stéphane Colin
son — Manu Léonard
assistante à la scénographie — Bénédicte Jolys
assistante à la mise en scène — Jessica Batut
avec Philippe Cherdel, Julie Duchaussoy, Christian Esnay, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Simon Le Moullec, Elios Noël.

Regardez le reportage d'Armor TV :




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Et puis surtout, Living ! (textes Julian Beck et Judith Malina), qui a encore lieu à Rennes et qui est le spectacle de sortie des anciens nouveaux !

Reste à Rennes, ces dates :

  • mardi 13 novembre 2012 à 19:00
  • mercredi 14 novembre 2012 à 19:30
  • jeudi 15 novembre 2012 à 19:00
  • vendredi 16 novembre 2012 à 19:00
  • samedi 17 novembre 2012 à 15:00

Et à Paris, au TQI :

  • 10 > 21 DÉC 2012 / Studio Casanova 
Avec
mise en scène Stanislas Nordey
collaboratrice artistique à  la mise en scène Claire Ingrid Cottanceau
avec Sarah Amrous, Nathan Bernat, Romain Brosseau, Duncan Evennou, Simon Gauchet, Ambre Kahan, Marina Keltchewsky, Yann Lefeivre, Ophélie Maxo, Anaïs Muller, Thomas Pasquelin, Karine Piveteau, François-Xavier Phan, Mi Hwa Pyo, Tristan Rothhut, Marie Thomas
scénographie Emmanuel Clolus
création lumières Philippe Berthomé
collaboration vocale Martine-Joséphine Thomas


(une image de la construction du décor pour vous faire envie...)
 

 Et si vous voulez tout savoir sur le festival, c'est ici, biensûr.


dimanche 14 octobre 2012

Au TU de Nantes - Mardi 16, mercredi 17, jeudi 18 octobre - Venez-voir...


                                                           


                                                             « …les anciens savaient qu’ils croyaient ;les 
                                                                         modernes croyaient qu’ils savaient ;et les
                                                                         postmodernes croient qu’ils ne croient plus à
                                                                        rien. C’est précisément cette dernière croyance
                                                                        qu’il faut ruiner (…) . Tout a été déconstruit,
                                                                        démystifié, démantibulé, discrédité, dépassé,
                                                                        décomposé, découpé en tranche, digéré, déféqué.
                                                                        Tout ? Non. »                Guillaume Paoli*



vendredi 28 septembre 2012

Le feuilleton d'Hermès - du 4 au 7 Décembre -


Nous vous en parlions plus tôt, des nouvelles de FITORIO THEATRE.

Un avant goût de la première création : "Le feuilleton d'Hermès" à venir pour Décembre 2012,
Mise en scène par : Vanille Fiaux et Julie Duchaussoy.
Avec : Vanille Fiaux, Julie Duchaussoy, Yoan Charles, Denis Boyer, et Jonathan Kingsley Seilman ! 



Les représentations du FEUILLETON D'HERMES auront lieu :
le 4 décembre à 14h
le 6 décembre à 10h et 14h
le 7 décembre à 10h et 14h  
 (ce sont des représentations pour les scolaires mais vous pourrez vous y glisser!)

Et le 7 DECEMBRE à 20H

au Foyer Municipal de Bourg st Andéol (Représentation tout public).

lundi 24 septembre 2012

NOUER LA CORDE DU PENDU AVEC LES DENTS D’UN CHEVAL MORT / DÉTACHEMENT (-I1-) / Par la promo7 de l'école du TNB.


Ouverture d'atelier au 4ème étage de l'Ecole du TNB.
les Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 septembre à 20h30


« Qu’on imagine une école de théâtre. Comment inventer d’en sortir ?

A l’aide d’une table en aulne sont assemblées seize personnes. Certaines sont absentes. Certaines sont à présent assises dessus, ou debout, ou dessous, couchées. Ensemble ils partagent un repas, parlent, en mangeant, de tout,tous en même temps, ce qui ne les empêche pas de s’entendre et de chanter étrangement ensemble. Les uns travaillent le bois ; les uns font tourner la table en dansant autour de l’arbre ; les uns songent à des rêves. Des verres vides deviennent des tas de théières. L’espace change de place. Il y a le temps de faire semblant d’en perdre tant.Entre le Spectre. Entre temps, un texte, que quelqu’un a écrit et que quelqu’un d’autre lit, traverse la pièce. Il y en a qui écoutent ; il y en a qui les regardent ; on parle de dire quelque chose. Tous sont en costumes d’époques troubles et improvisent toute une partition à partir de fragments manquants. Quoi que ce soit a commencé de se trouver et on continue à chercher ; qu’il se passe ou non un spectacle importe peu. Tout le monde n’attend rien.Une forme de groupe se prépare à débarrasser les planches dans un moment, mais maintenant, pendant un instant,on reste. S’inventent alors des imaginations de jamais, où s’archive l’avenir appris toujours par cœur. Une sorte de banquet ; une fête en quelque sorte. »
La promotion 7 de l’Ecole du TNB.

PAR et AVEC Sara Amrous, Romain Brosseau, Duncan Evennou, Simon Gauchet, Ambre Kahan, Marina Keltchevsky, Yann Lefeivre, Anaïs Müller, François-Xavier Phan, Karine Piveteau, Tristant Rothhut, Marie Thomas

Entrée libre

(Cliquer ici pour voir l'évènement Facebook.) 

Réservations auprès du Secrétariat de l’Ecole, de préférence par mail : Audrey Belloir

Tel. : 02 99 31 12 80
a.belloir@t-n-b.fr

vendredi 21 septembre 2012

Laurent Cazanave dans "Ce que j’appelle oubli" - Biennale de Danse à Lyon.

Ce que j’appelle oubli (écrit par Laurent Mauvignier) inspire à Preljocaj un nouveau plaidoyer. Soit un regard politique et poétique sur la tragédie du quotidien, sublimé par la géniale écriture du chorégraphe.

Voici quelques photos de ce spectacle de danse où Laurent Cazanave à joué.










Le ballet engagé et fulgurant d'Angelin Preljocaj

Etrange hasard, Lyon accueille 19 troupes du monde entier pour sa Biennale de la danse. C’est aussi la cadre d’un fait divers qui a eu lieu en 2009 et qui a donné naissance à l’un des plus beaux textes de l’écrivain Laurent Mauvignier : « Ce que j’appelle oubli ».

Au départ donc, il y a un texte scandé d’une seule voix, d’un seul souffle. Pour dire la violence ordinaire d’un centre commercial dans la banlieue de Lyon. Un homme un peu en marge vole une cannette de bière. Des vigiles interviennent, s’amusent au début, dérapent et le frappent à mort. Le frère se souvient, raconte. Angelin Preljocaj s’empare de ce souffle révolté pour signer une chorégraphie au fil du rasoir, où l’on est aimanté par la violence et la sensualité aussi de ces corps.
Le chorégraphe Angelin Preljocaj, qui avait déjà adapté le Funambule de Jean Genet (2009), réussit le dur exploit de trouver une place au mouvement dans un texte qui ne respire pas. Car l’homme, qui se souvient de son frère mort, étouffe de chagrin, suffoque. Les corps de brutes sont là pour montrer cette violence dans ce qu’elle contient de plus archaïque, barbare. Les vigiles ne se contrôlent plus, ils sont quatre mais détiennent la folie des foules : « ca passe par une histoire de corps d’une grande sensualité, entre des moments assez doux et d’autres ultra violents (…). Il y a quelque chose dans les mots, dans leur articulation, dans la manière dont les phrases sortent, qui sont comme crachées par le corps ». Un spectacle à voir bien sûr. Un texte à lire.

Biennale de la danse de Lyon - Jusqu’au 30 septembre
www.biennaledeladanse.com
Réservations : 04 27 46 65 65

Et une vidéo pour se faire une idée : (la dernière phrase du reportage est d'une violence assez immense !)


Et une autre vidéo si vous voulez... sur une autre chaîne... :) Cliquez ici ! 

Pièce pour 6 danseurs et 1 comédien

Direction artistique et chorégraphie : Angelin Preljocaj
Assistant, adjoint à la direction artistique : Youri Van Den Bosch
Comédien : Laurent Cazanave
Choréologue : Dany Lévêque

Coproduction : Biennale de la danse de lyon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines — Texte : Laurent Mauvignier, Ce que j’appelle oubli (Éditions de Minuit) — Avec le soutien de : le Ballet Preljocaj, Centre Chorégraphique National, est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC PACA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la Communauté du Pays d’Aix et la Ville d’Aix-en-Provence. Il bénéficie du soutien du Groupe Partouche - Casino Municipal d’Aix-Thermal pour le développement de ses projets et de l’Institut français - Ministère des Affaires étrangères pour certaines de ses tournées à l’étranger — Accueil : Célestins - Théâtre de Lyon, Biennale de la danse.

mardi 11 septembre 2012

Hamlet and the something pourri - à Rennes en ce moment !



photo : Frédéric Marolleau

Hamlet and the something pourri
[+ ketchup dreaming]
du 12 au 15 septembre
le dernier spectacle du Grand Été 


C’est l’histoire d’un jeune homme sérieux (Hamlet) qui se pose des questions sur notre époque,
et d’un vieil homme pas du tout sérieux (le plasticien Paul McCarthy) qui cherche à lui répondre.
Un spectacle écolo et coloré.


Texte et mise en scène Alexis Fichet / avec Yoan Charles, Thomas Gonzalez, Bérengère
Lebâcle / technique Arnaud Godest / scénographie Bénédicte Jolys / costumes Laure Mahéo /
son Frédéric Marolleau / administration Charlotte Vaillant / diffusion Gabrielle Jarrier

production Lumière d’août / coproduction Théâtre National de Bretagne/Rennes, Espace
Khiasma/Les Lilas.
Le texte de la pièce a reçu l’Aide à la création du Centre National du Théâtre.
Publication aux éditions Les Solitaires intempestifs.

Plus d'infos sur le spectacle en cliquant ici
Un montage vidéo du spectacle est visible ici

Venez en avance. Avant le spectacle, les spectateurs pourront se promener sur scène et
découvrir en détail et de près le monde de ce McCarthy de théâtre : images, plans, crânes,
dauphins en plastique, axolotls empaillés, vraies et fausses saucisses.
C’est Ketchup dreaming !

Informations pratiques
Dates et horaires : du 12 au 14 septembre 2012 à 20h30 et le 15 septembre 2012 à 18h
Accès : Salle Guy Ropartz - 14 rue Guy Ropartz - quartier de Maurepas - Rennes
bus n°9 (arrêt Europe), bus n°3 (arrêt Gayeulles) et station vélo STAR
Durée : 1 heure 15
Tarifs : 4 € (Sortir !) / 6 € (réduit) / 10 € (plein)
Informations et réservations : 02 22 93 57 69  /  collectif@lumieredaout.net


Dernière terrasse du Grand Été

Tous les jeudis depuis fin juin : TERRASSE. La dernière aura lieu le 13 septembre à 18h.
Sur le principe d’auberge espagnole (chacun apporte de la nourriture et des boissons à partager),
le public peut rencontrer les équipes artistiques, profiter du soleil, lire un livre, attendre dans un
transat le début d'une soirée ou d'un atelier...
Plus d'infos sur la terrasse, espace entre la salle Ropartz et la Baraque, en cliquant ici.





vendredi 7 septembre 2012

Simon Le Moullec dans "La mélancolie d'un chien assis"

Teasing ! ! ! !

SYNOPSIS : Mark, photographe espagnol, est sans nouvelle de sa copine qui vit aux États-Unis. Installé à Nantes, il fait la connaissance de Léa, danseuse italienne qui habite l'appartement en face de chez lui. Mark et Léa deviennent amis, mais leur relation ne tiendra qu'à un fil...

SCÉNARIO / RÉALISATEUR : Renaud SKYRONKA
CASTING : Jordi GIMENO, Giliua ARDUCA, Simon LE MOULLEC, Charlotte DEWEVRE, Rodrigue FAUCIN
PRODUCTION : Ketchup Mayonnaise, avec le soutien de la région Pays de la Loire 
SUPPORT TOURNAGE : Super16, Super8
DURÉE : 25' environ
MUSIQUE : Antoine DIDRY-DEMARLE

Le film, premier projet porté par Ketchup Mayonnaise, a été tourné en avril 2012 à Nantes, avec le soutien de la région Pays de la Loire. En attendant la fin de la post-production qui ne saurait tarder, découvrez quelques images tirées du film et les photos du tournage!

Aller sur leur site en cliquant ici.

Images tirées du film :




jeudi 16 août 2012

Pour en finir avec Stanislas Nordey (Puisqu’on en a plus ou moins déjà fini avec Claude Régy) - Crêpetown Academy bientôt terminée !



C'est un peu trop tard pour vous en parler, mais bon... ça c'est passé à Crêpetown à Nantes (nous vous en parlions), et ça été organisé par Damien Gabriac et Marine De Missolz... Voici le compte rendu publié sur le blog officiel de Crêpetown :

"HELENE & LES GARÇONS 
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L’équipe de comédiens de Damien Gabriac s’est arraché cette semaine entre le catch de mardi et la présentation du projet théâtral « Pour en finir avec Stanislas Nordey (Puisqu’on en a plus ou moins déjà fini avec Claude Régy) ». Le public est venu nombreux pour assister à la représentation d’une scène du script d’« Hélène et les garçons » façon Stanislas Nordey. En fait c’était tellement bien qu’on a réalisé à quel point la série était naze. La mise en scène de Damien a finalement révélé la seule et unique façon d’apprécier la chose, avec à la fois l’humour et le sérieux décalé qu’il se doit et dont la série est tragiquement dénuée. Quant aux catcho-comédiens ils ont délivré le second degré indispensable pour captiver le public et assurer le succès de la représentation. "

(Voici une photo très instructive des répétitions. Vous pouvez apercevoir Damien, Marine, Karine, Tanguy etc...)

Sinon, il reste ça qui va se passer : 


—JEUDI 16 AOÛT—

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Projection du film documentaire « Des jeunes gens mödernes 2.0 », de Jérôme De Missolz, sur une idée originale de Jean-François Sanz. Projection spéciale avec présentation du réalisateur. 

22H30

Un critique de rock légendaire des années 70 prend possession d’une bande de jeunes noctambules de la nuit parisienne d’aujourd’hui. Mathieu, Bench, Risposte, Sabine et Antoine se font enrôler par un spectre du passé post-punk, 69-X-69, sosie du critique rock légendaire Yves Adrien, dont il se dit l’exécuteur testamentaire. À la fois mort et vivant, le film affirme son appartenance à un genre nouveau : le documentaire fantastique.












—VENDREDI 17 AOÛT & SAMEDI 18 AOÛT

•••

"LA CAGE" d’après "le baiser de la femme araignée" de Manuel Puig.

19H30

Aide-toi s’il te plait Sauve ta jolie peau Ton Film Vite J’en veux encore soulage-moi Cesse de lutter Tu es complètement enfiévré Elle m’apparaissait m’étreignait et extirpait mon corps et mon esprit de cet enfer Ton film pue Peut-être Mais l’essentiel est ailleurs La romance Extra C’est quoi ces conneries ?

Une expérience deux hommes dans une cage

Laurent Sauvage et ThomaS Landbo




Alors si vous passez à Nantes en cette fin d'été, c'est THE PLACE TO BE !

mercredi 15 août 2012

Tiny Feet fait appel à son public adoré et international !

Attention ! Ceci est presque du spam ! Ceci est presque du spam ! Mais pour la bonne cause ! 

Emilie Quinquis, (ou... en d'autres termes : Tiny Feet) à besoin de votre soutiens journalier ! 

Allez voter pour elle en cliquant ici. 

Vous pouvez (et vous devez même) le faire chaque jour pour qu'elle passe enfin en première place. N'hésitez pas à partager ce post à tous vos amis qui comprennent la cause des baladins et autres amuseurs, histrions et saltimbanques que nous sommes, et dont Emilie fait partie ! Et qui savent que nous ne sommes rien sans le soutiens de notre public adoré (et fanatique). 

 En récompense, voici deux belles photos de Titouan Massé et des news de Tiny Feet. 



(Pour voir la suite des photos, cliquer ici.)


Et voici des news :)


lundi 6 août 2012

VACANCE(S) - Lumière d'août - Avec Marina et Marie de la promo 7

Nous vous avions promis de vous en parler : après la première ébauche de travail sur La place du chien, Lumière d’août propose Vacances(s) du 28 août au 1er septembre 2012, à 19h à la Salle Guy Ropartz / quartier de Maurepas de Rennes dans le cadre de son "Grand été". 

( Marina et Marie, de la promo 7 sont de la partie ! )


Depuis les Courtes pièces politiques en 2006, Lumière d'août n'avait pas réalisé de projet réunissant les six auteurs du collectif. Toutefois, ce désir rôdait. Six ans plus tard, les écritures se sont affirmées, des pièces ont été créées et éditées, les collaborations se sont multipliées. Théâtre documentaire, théâtre politique, théâtre-paysage, performances : chaque auteur de Lumière d'août expérimente, éprouve des formes, et sculpte son style.

Réfléchir ensemble sur les textes, s’accompagner dans l’écriture, approfondir et découvrir les obsessions de chacun, c’est l’une des spécificités de Lumière d’août. Le collectif est cet espace imaginaire où les idées s’échangent et s’affrontent parfois, où chacun affirme son individualité à l’intérieur d’une communauté de sens. Lire les textes des autres, pouvoir en parler seul à seul ou en groupe, c’est une démarche qui fonde Lumière d’août et que nous continuons à pratiquer – que ce soit pour les textes des membres du collectif, à travers les ateliers d’écriture ou même lorsque d’autres auteurs nous envoient leurs pièces.

Vacance(s) permet d’incarner et de donner libre cours à cet espace imaginaire et collectif que nous partageons depuis 8 années. Vacance(s) est la photographie de groupe des écritures de chacun rassemblées dans le même laps de temps.



Pensé pour le Grand été, Vacance(s) promènera les spectateurs dans un parcours à l’intérieur et autour de la salle Ropartz. Intérieur, extérieur, dans un arbre ou une salle de classe, les étapes du parcours seront choisies en fonction des 6 textes, pour renforcer le propos ou jouer du contraste. Dedans dehors. Comme lesCourtes pièces politiques, Vacance(s) se répétera et se jouera à la fois dans la salle Ropartz et dans le quartier à ciel ouvert. Les répétitions seront, de fait, publiques, et il n'est pas exclu que certains habitants soient sollicités pour intervenir dans les spectacles.

Générique
Production Lumière d'août
Textes Marine Bachelot, Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky, Juliette Pourquery de Boisserin, Laurent Quinton, Nicolas Richard
Mise en scène Marine Bachelot, Alexis Fichet, Alexandre Koutchevsky
Interprètes Marina Keltchewsky, Nicolas Richard, Marie Thomas
Lumière Arnaud Godest

Le site de Lumière d'août : cliquer ici pour plus d'infos.



dimanche 5 août 2012

Tiny Feet - Vote for her !

Attention, moment purement publicitaire ! Attention ! 

En ce bel été, Emilie Quinquis nous invite tous à voter pour son groupe, Tiny Feet, (ou elle est toute seule je crois) sur ce site : http://palmares35.lemensuel.com/palmares-lemensuel-votez/

Ainsi, chaque jours, en vous levant, allez voter, c'est possible ! Souvent on nous demande de voter pour des groupes, mais là, regardez le mouvement qui s'est levé ! C'est incroyable !  :







Bon trêve de plaisanterie, faites un geste pour nous, pauvres artistes et baladins : n'oubliez pas, allez votez pour elle !  (Ps : il manque à ce jour 314 vote pour dépasser le premier, y'a du boulot là !)


(Merci à Patrick Rohou pour le partage et à Yannick Le Bris pour le sponsoring...) 


Pour en savoir plus sur Tiny Feet cliquer ici. 

vendredi 13 juillet 2012

"La place du chien" - Marine Bachelot - Flora Diguet - Yoan Charles - Lamine Diarra

Dans le cadre du GRAND ÉTÉ de Lumière d'août (voir ci-contre, le programme complet) , présentation d'une étape de travail de LA PLACE DU CHIEN le 27 juillet à 20h !

Le Grand été : 
Lumière d'août prend la suite de Réseau Lilas pour une résidence longue à la salle Guy Ropartz à Rennes. De juin à septembre, les six auteurs et metteurs en scène de ce collectif rennais nous proposent de passer Un Grand Été en leur compagnie. A la suite des Courtes pièces politiques programmées aux Tombées de la nuit au début du mois de juillet, le programme estival sera dense : rencontres et ateliers libres le jeudi, spectacles et répétitions dans la salle et en plein air, soirée slam, ateliers d'écriture, etc.


LE PROGRAMME DU GRAND ÉTÉ à suivre :

LA PLACE DU CHIEN [chantier de spectacle]
27 juillet à 20h
baby-sitting gratuit

VACANCE(S)  [spectacle]
28, 29, 30, 31 août, 1er septembre à 19h

HAMLET AND THE SOMETHING POURRI  [spectacle] KETCHUP DREAMING
12, 13, 14 septembre à 20h30, 15 septembre à 18h


Le spectacle dont nous vous parlons : 


LA PLACE DU CHIEN
(SITCOM CANIN ET POST-COLONIAL)

(ô le beau toutou tout noir !)



> EN RECHERCHE DE COPRODUCTEURS
CRÉATION EN 2013-2014

AVEC LE SOUTIEN DE LA BEAUMARCHAIS-SACD


La place du chien rassemble une femme, un homme et un labrador noir. C'est une histoire d'amour à cheval entre deux cultures, une sorte de trio amoureux où chacun essaie de trouver sa place dans un quotidien bouleversé.
Comédie sociale pour trois interprètes (dont l'un quasi-muet), La place du chien croise fiction et document, parle d'amour, de sexe, d'animalité, d'oppression, de sorcellerie et de politique d'immigration...



Synopsis

Silvain, musicien congolais, et Karine, jeune précaire française, tombent amoureux. Silvain vient s'installer chez Karine, qui habite avec son labrador Sherkan dans un minuscule appartement... Karine a un rapport assez fusionnel avec son chien, tandis que Silvain est persuadé qu'un esprit malin habite l'animal...
Apprendre à se connaître, s’aimer, trouver les moyens d’aménager le quotidien, vivre et surmonter des conflits rendus insolites par la présence de l’animal : c’est sur ce scénario banal que se construit le début de la pièce.
Elle bascule progressivement vers des horizons plus étranges, politiques et métaphoriques. Le lit du couple devient un enjeu de pouvoir, Silvain tente de marabouter Sherkan, qui se met à lui écrire des messages sur le miroir de la salle de bain, ou à lui diffuser des chansons coloniales... Karine quitte son travail et découvre qu'elle peut tirer profit de la semence de son labrador, avant d'aller plus loin. Elle finit par perdre Silvain, qui atterrit derrière les grilles d'un Centre de Rétention Administrative.
Dans les relations des trois personnages, les rapports d’amour, de force, d’oppression ou de cruauté se déplacent et se renversent sans cesse. Animal et humains se côtoient, se confrontent et éprouvent leurs rôles.
Quelle place occupe-t-on ? Comment se traite-t-on ? Comment valorise-t-on son pedigree ?






Générique

Texte et mise en scène Marine Bachelot
Interprètes Yoan Charles, Lamine Diarra, Flora Diguet
Scénographie Bénédicte Jolys
Lumière Arnaud Godest
Chargée de production Gabrielle Jarrier
Production Lumière d’août

Recherche de coproducteurs en cours
Avec le soutien de la SACD - Beaumarchais

EXTRAIT PHOTO par Caroline Ablain.




Critique :

-Critique de l'imprimerie nocturne.net

PS : 


Nous en profitons pour vous prévenir que dans le cadre du Grand Été il y aura aussi fin Août la création de Vacances avec dans la distribution 2 élèves sortantes (Marina Keltchewsky et Marie Thomas),
et puis la reprise d'Hamlet mi-septembre avec Yoan Charles. On vous en reparle en temps voulu :)

dimanche 8 juillet 2012

J’habite une blessure sacrée - Avec Benjamin Barou.


On continue de vous informer sur ce que font les anciens de la promo sur cette saison 2012/2013 ! Ici, Benjamin Barou-Crossman, acteur dans la pièce "J’habite une blessure sacrée". Au Mans et à Paris.



Adaptation et mise en scène Mireille Perrier de la compagnie Cie l'abeille et l'orchidée.


THÉÂTRE LIBERTÉS ? des voix s'élèvent...

et à LA MAISON DES METALLOS (94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris Le 13 octobre 2012 - 19h00
Le 14 octobre 2012 - 16h00
Du 16 au 19 octobre 2012 - 20h00
Le 20 octobre 2012 - 19h00
Le 21 octobre 2012 - 16h00


Où ça ? au THÉÂTRE PAUL SCARRON (Le Mans)
Le LUN 18 février  - 20:30 
le MAR 19 février - 20:30

Pièce pour 4 acteurs d’après La haine de l’occident de Jean Ziegler.

Seule sur un plateau nu, elle avait fait résonner les mots âpres et insoumis de la journaliste russe Anna Politkovskaïa avec Non rééducable. Mireille Perrier revient cette saison dans le cycle « Théâtre Libertés ? Des voix s’élèvent... ».
La comédienne et metteur en scène signe un théâtre résolument citoyen qui puise son sens dans les combats d’aujourd’hui pour la dignité et la liberté. J'habite une blessure sacrée, pièce pour quatre acteurs, raconte la difficulté pour les peuples du monde à dépasser un désordre injuste et irrationnel, toujours plus entraînés vers le chaos. [....] Ici, sur scène, c'est 1994 : les acteurs prêtent leurs corps à Nelson Mandela qui, soulevant avec ses compagnons le peuple des townships, veut affranchir la terre d’Afrique du Sud du partage raciale. Là, c’est 2007, le fleuve niger qui nourrit les terres d’où sont sorties les grandes civilisations occultées d’Afrique de l’ouest, dont les fleurs, les arbres, les oiseaux et les poissons agonisent désormais dans les huiles noires et épaisses, dégorgées par les géants de l’industrie pétrolière. C’est le fleuve niger, dont les pêcheurs n’ont plus à offrir au monde que le spectacle du désespoir masqué sous les cagoules de la guerre clandestine. C’est aussi 2006 : La victoire de peuples cultivateurs natifs d’Amérique du Sud qui se rendent maîtres de la terre et du destin. Par-delà cinq siècles de conquêtes et de domination, ils résistent avec force et dignité aux nouvelles volontés financières et à leurs intimidations. Commissaire à l’alimentation au sein de l’organisation des nations unies, le sociologue, Jean Ziegler met, dans son action auprès des populations du 'SuD' comme dans ses livres, sa connaissance du terrain et des institutions internationales au service du combat pour la dignité des hommes et des femmes sacrifiées par l’ordre financier.

Adaptation et mise en scène Mireille Perrier 
Avec
Joël Lokossou
Benjamin Barou-Crossman
Stéphanie Farison
Véronique Dimicoli


LUMIÈRES : FRANCK THÉVENON
MUSIQUE : NGUYÊN LÊ 
SONS BENOÎT PELÉ 
DÉCORS SHANEL GWANE ENGOUÉ 
COSTUME LAURE JEGER 
GRAPHISME MARIE LEMÉTAYER

COPRODUCTION L’ABEILLE ET L’ORCHIDÉE, LA MAISON DES MÉTALLOS ET FONTENAY EN SCÈNES.
AVEC L’AIDE À LA CRÉATION DU CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL DE MARNE
PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN / BOLIVIE - MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX AMÉRINDIENS. ILS S’ÉLÈVENT CONTRE LA CONSTRUCTION D’UNE ROUTE EN AMAZONIE QUI DÉTRUIRAIT LEUR TERRITOIRE ET UN ENVIRONNEMENT FRAGILE.

lundi 2 juillet 2012

Le Banquet ou l'éloge de l'amour - Christine Letailleur - En novembre !

REPRISE 2014 : CLIQUER ICI ! 

Adaptation, mise en scène et scénographie Christine Letailleur
d’après Platon

Ce mois de novembre 2012, (oui, oui, c'est dans 5 mois, mais d'ici-là, on vous en reparlera...) c'est.... le Banquet de Platon !  Dans le cadre du festival Mettre en scène, mais à St Brieuc, Quimper et le Mans ! (Vous voulez des invits ? Suivez notre page sur Facebook, et contactez-nous par ce biais...) Voici les dates :

LA PASSERELLE à St Brieuc. 
JEU 8 NOV - 20:30
VEN 9 NOV - 20:30
Théâtre l'ESPAL au Mans. 
MAR 13 NOV - 20:30
MER 14 NOV - 20:30
JEU 15 NOV- 20:30
VEN 16 NOV - 20:30
(Voir le site.)

THÉÂTRE DE CORNOUAILLE à Quimper.
ME 21 NOV - 20:00
JE 22 NOV - 20:00
(Voir le site.)


"Il semble que quelqu’un qui lit Le Banquet pour la première fois, s’il n’est pas obnubilé par le fait que c’est un texte d’une tradition respectée, ne peut pas manquer d’éprouver le sentiment qu’expriment à peu près ces mots –être soufflé.
Je dirai plus - s’il a un peu d’imagination historique, il doit se demander comment une pareille chose a pu être conservée à travers ce que j’appellerai volontiers les générations de moines et de grimauds, tous gens dont il ne me semble pas qu’ils étaient par destination faits pour nous transmettre un texte dont il ne peut manquer de nous frapper que par une de ses parties au moins, par sa fin, il se rattache plutôt, pourquoi ne pas le dire, à ce qu’on appelle de nos jours une littérature spéciale, celle qui peut tomber sous le coup des perquisitions de la police.

Jacques Lacan "

(Photo Caroline Ablain.)



"En juin 2009, j’ai mené un atelier de pratique artistique sur le Banquet de Platon avec sept élèves de troisième année de l’école du Théâtre National de Bretagne. C’est avec de jeunes comédiens que je voulais aborder et interroger ce dialogue, l’un des plus connus de Platon, afin d’en faire entendre l’insolence de sa pensée et toute sa modernité. Cet atelier me donna l’occasion de me plonger dans la matière même du texte, d’en explorer les méandres, les mouvements de la pensée du philosophe, et de composer une adaptation pour le plateau. Nous avons présenté ce travail du 2 juin au 6 juin 2009 au TNB dans le cadre des présentations d’ateliers. Forte de cette expérience et suite aux retours très positifs concernant ce travail, je souhaite reprendre le Banquet, dans un cadre professionnel, avec certains des acteurs qui ont participé à cet atelier et qui sont depuis rentrés dans le circuit professionnel ; quelques uns ont d’ailleurs travaillé sur Le Château de Wetterstein de Wedekind." Christine Letailleur.

Rédigé vers 385 avant J.-C., Le Banquet est l’un des textes fondamentaux de notre culture occidentale. Traitant de l’Amour et du Beau, il eut un large retentissement dans l’histoire de la littérature et de la pensée. Il est aussi, parmi les dialogues de Platon, le plus célèbre. Outre sa dimension philosophique, politique, il est d’un grand intérêt littéraire et dramatique.
Loin d’être un simple dialogue, Le Banquet est digne d’une œuvre théâtrale, avec sa progression dramatique et ses coups de théâtre. Par une nuit qui suit la victoire du jeune et beau poète Agathon au concours de tragédies, quelques messieurs de la haute société athénienne se rendent en sa demeure, afin de fêter l’événement autour d’un symposium, c’est-à-dire d’une « beuverie collective » ! Fatigués de boire, les convives décident de se livrer à une joute philosophique, dont l’objet sera l’éloge d’Eros (qui signifie ici l’amour au masculin). Socrate y développe sa propre réflexion, expliquant comment l’expérience sensible permet d’accéder à l’intelligible, la beauté charnelle à l’Idée du Beau, et l’amour à la philosophie.
Dans cette adaptation théâtrale, Christine Letailleur souhaite tout d’abord faire entendre la langue de Platon (en tant que matière littéraire et rhétorique) dans une certaine légèreté, proche du badinage même, mais aussi rendre cette langue vivante par le plaisir de l’acteur à jongler avec ces mots, et bien sûr souligner la dimension politique de l’œuvre. Enfin, parce que le théâtre, comme la philosophie, nous montre l’importance des mots dans la constitution des idées, elle veut nous rendre accessible la pensée de Platon grâce à la magie de la scène et de la représentation.



Adaptation, mise en scène et scénographie Christine Letailleur
Avec Julie Duchaussoy, Manuel Garcie-Kilian, Jonathan Genet, Simon Le Moullec, Christian Esnay, Elios Noel et Philippe Cherdel.
Lumières Stéphane Colin Son Manu Léonard
Assistante à la scénographie Bénédicte Jolys

PS : 5 des 7 comédiens ont été élèves de l'école du TNB !


Christine Letailleur est artiste associée au Théâtre National de Bretagne - Rennes.
Dans le cadre du festival Mettre en scène 16e édition
Durée : environ 2H
Production : TNB Coproduction : La Passerelle, Théâtre de Cornouaille, Cie Fabrik Théâtre



(Photo Caroline Ablain.)