Spectacle cité et approuvé lors du Meeting de François Hollande le 15 avril 2012 à Vincennes :)
Christine Letailleur reprend les mêmes acteurs, Valérie Lang et Hiroshi Ota, pour cette pièce, qui a tourné puis est revenue à Rennes, avant d’aller au Théâtre de la Ville, à Paris.
texte
Marguerite Duras
mise en scène & scénographie
Christine Letailleur
assistant à la mise en scène
Pier Lamandé
lumières
Stéphane Colin
son
Fred Morier
vidéo
Jérôme Vernez
avec
Valérie Lang, Hiroshi Ota, Pier Lamandé
Un entretien de Christine Letailleur :
Revue de Presse :
et d'autres seulement dispo sur papier...
"MÉMOIRE D’UN MOMENT
Une femme, un homme, tous deux blessés par les chaos de l’Histoire. Un instant de passion à jamais inscrit en eux.
Au départ, il y a le scénario de Marguerite Duras pour le film d’Alain Resnais, en 1959 avec Emmanuelle Riva : la passion brûlante et brève de deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et en demeurent marqués à jamais. Aujourd’hui, Christine Letailleur porte sur scène les mots de Marguerite Duras qui, écrit-elle, aborde «l’un des thèmes majeurs de ma recherche artistique, à savoir la question inépuisable et cruciale du désir ». Alors, il y a là, dans la pénombre, la nudité langoureuse de deux corps, debout, liés par la force d’un sentiment qui les dépasse. Ils se touchent à peine, ils sont « ensemble ». Et pour si peu de temps avant que chacun retourne à sa vie habituelle. Moment pour toujours inscrit dans leur mémoire blessée par l’Histoire : elle, femme tondue à la Libération pour avoir aimé un ennemi ; lui, rescapé de la bombe d’Hiroshima, habité par l’horreur… Ils parlent, les mots jouent avec les silences, composent une sorte de poème épique, bizarrement doux. « Une oeuvre poétique, philosophique, politique », écrit encore Christine Letailleur.
Colette Godard
Une main caresse un corps avec lenteur et cela pourrait durer des heures. Le beau couple (Valérie Lang et Hiroshi Ota) se fond parfois dans les images projetées des ruines d’Hiroshima telles que le cinéaste japonais Imamura les a filmées. Ils disparaissent, renvoyés souvent à leur solitude, et réapparaissent comme des pré cipités de l’amour. Des haïkus théâtraux.
Emmanuelle Bouchez, Télérama"
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