Avec Audrey Bonnet, Jonathan Genet et Mathieu Genet
Création lumières : Othello Vilgard
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Dans l'espace, quand les débris de matière provenant d'une comète passent près du soleil, ils donnent naissance à des essaims de météorites. Quand la terre croise ces essaims, notre ciel est griffé d'étoiles filantes.
Quand les nuits d'été s'embrasent de ces pluies de météores, on s'arrête, on regarde, absorbés par le spectacle, renvoyés à notre humble présence au monde.
Quand on veut dire ce qui nous fascine dans ce phénomène, on bute contre nos lacunes scientifiques, on peine à saisir l'ampleur du sentiment qui nous traverse.
Sur scène, quand on entre plein d'idées brillantes, avec l'ambition d'énoncer de belles vérités, on réalise que les mots ne sont que les débris de nos pensées, on entend le sens de nos propos s'effriter, et nos dialogues sombrer dans des abîmes absurdes. Peut-être qu'il vaudrait mieux se taire. Mais peut-être aussi, que la scène est le lieu où l'on peut prolonger le spectacle des nuits d'été. Peut-être qu'on peut y imiter ces corps lumineux qui chutent dans l'atmosphère terrestre. Peut-être qu'on peut y suggérer un espace plus grand que celui que nous connaissons. Peut-être que nos lacunes sont des poèmes, nos maladresses, de la musique. Peut-être qu'un soir nous pouvons ressembler à des météores.
«Mathieu Genet a une aisance et une présence sur scène étonnantes. On l’écoute d’emblée et ses partenaires se sont imposés de façon remarquable. Sur un rythme haché comme une respiration parfois haletante, les mots, lors de cette lecture, ont fait mouche.» Y. Bastide, l’écho républicain
Mathieu Genet. (Un air de famille avec Jon vous ne trouvez pas ?)
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